Primaire à gauche : après Gérard Filoche, Fabien Verdier veut contester son éviction en justice
Ce n’est pas une question « d’exister médiatiquement » c'est insultant de réduire la polémique à cela, car seul Gérard Filoche et Fabien Verdier, propose un retour aux sources pour le Parti socialiste. Ils sont donc toutefais légitime et représente une partie de l'électorat de gauche, les autres sont tous des clones du système et ne proposent aucune alternative à part une politique néolibérale semblable à celle de la droite.
Après Gérard Filoche, Fabien Verdier, l'autre candidat recalé de la primaire de la gauche, a annoncé ce jeudi 22 décembre son intention de saisir la justice. Une nouvelle qui n'a pas franchement l'air d'inquiéter la direction du Parti Socialiste.Les évincés de la primaire de la "Belle Alliance Populaire" se rebiffent ! Après Gérard Filoche qui a obtenu l'assignation en justice du Parti socialiste, de son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis et des organisateurs de la primaire pour contester son éviction du scrutin, c'est au tour de Fabien Verdier, lui aussi recalé, de se tourner vers les juges.
Primaire à gauche : Filoche recalé mais aussi charrié par le patron du PS
Sur son compte Facebook, Romain Blachier, son porte-parole, a annoncé ce jeudi 22 décembre vouloir "saisir la justice", regrettant d'"être obligé d’en arriver à ce point.
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Selon lui, "ce qui aurait dû être un processus démocratique et rassembleur afin de désigner le candidat de la gauche" a viré "à la mascarade sordide". Joint par Marianne, il confirme bien son intention de former "un référé devant la justice après avoir tenté de saisir la Haute autorité des primaires citoyennes qui ne nous a jamais répondu à ce jour (…) on nous a simplement indiqué que sa réponse n'était soumise à aucun délai, c'est-à-dire qu'ils peuvent très bien nous répondre en mars 2017", s'étrangle-t-il.
Soupçon de manipulation
Tout comme Gérard Filoche, Fabien Verdier et ses camarades déplorent n'avoir reçu aucune explication sur le rejet de leur candidature. "On sait juste que de 18 parrainages présentés par nos soins, le PS n'en a validé que 9. Mais à ce jour, nous ne savons toujours pas pourquoi. Nous n'avons aucune possibilité de nous défendre sur le fond. Ce n'est pas sérieux", regrette Romain Blachier. D'où la saisine de la justice pour espérer obtenir des éléments de réponse et mettre au jour une éventuelle manipulation. "Pendant des semaines, Jean-Christophe Cambadélis et Christophe Borgel ont expliqué que leur idéal pour la primaire serait d'avoir une équipe de handball et comme par hasard, seuls 7 candidats sont sélectionnés", relève le porte-parole de Fabien Verdier.
Pas d'inquiétude du côté de la direction du PS
"Je suis un peu dubitatif par rapport à toute cette attention médiatique autour de Gérard Filoche et Fabien Verdier", réagit de son côté Christophe Borgel, député de Haute-Garonne et président du comité national d'organisation de la primaire de la gauche. "La Haute autorité est un organe indépendant de la direction du PS. Elle est composée de juristes indépendants qui, au regard des règles que tous les aspirants candidats ont acceptées, ont décidé que ces deux candidatures ne les remplissaient pas. Je vous invite à reprendre ce qu'a dit Thomas Clays, le président de l'Autorité, qui a précisé que leurs dossiers de candidature étaient 'insuffisants en nombre de parrainages indépendamment de la qualité de ces parrainages'", précise-t-il.
Quant à ses capacités divinatoires sur le nombre idéal de candidats, le parlementaire se justifie : "J'ai simplement dit qu'après avoir suivi les débats de la primaire de la droite, avec sept candidats, c'était déjà pas facile. Rien de plus. Les probabilités ont joué en ma faveur". Pas d'inquiétude donc du côté de la direction du PS. Plutôt de la lassitude. Voire une pointe de mépris. "Il y a ceux qui veulent participer à la primaire pour aider la gauche et d'autres simplement pour exister médiatiquement", tance Christophe Borgel.
Source : Marianne.net
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