Quand la finance saigne nos entreprises
C'est une information qui a fait le tour des médias, d'Europe 1 à France Culture, et qui laisse songeur quand on pense au programme économique des deux finalistes des primaires des Républicains, qui veulent aller encore plus loin dans l'agenda du Medef. Quel immense paradoxe quand on voit ce qu'il est possible de faire aujourd'hui ! Même la très libérale radio Europe 1 parle de « mauvaise finance ».
Le groupe Vivarte, qui emploie 17 000 personnes en France, et rassemble des enseignes très connues comme André ou la Halle, Caroll, Kookai, Naf Naf, a été repris il y a quinze ans par un fond, en LBO, ce mécanisme qui devrait être illégal et qui permet au fond de faire payer son achat par l'entreprise qu'il rachète. Puis l'entreprise a été à nouveau rachetée en LBO il y a neuf ans, puis une quasi-faillite en 2014, suivie par l'arrivée de fonds vautours, qui font payer à l'entreprise qu'ils aident des taux de 11%. Bref, ces fonds se comportent comme des sangsues qui sucent l'argent de leurs proies…
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