Schulz quitte le Parlement européen et pourrait défier Angela Merkel
Tout de suite on comprend mieux sa prise de position du mois de Mai, et son brusque accès de lucidité, d'ailleurs (si on met de coté le décorum et les bonnes phrases) ça me fait assez plaisir de voir les rats quitter le navire Europe.... à qui le tour ?
Martin Schulz, le président allemand du Parlement européen, va quitter ses fonctions. Il souhaite se consacrer à la vie politique allemande et va se présenter, sous les couleurs du SPD, aux législatives de 2017.
Le président social-démocrate du Parlement européen, Martin Schulz, vient d'officialiser son départ de l'institution, pour se consacrer à la politique allemande. A 60 ans, il mènera la liste du parti social-démocrate allemand (SPD) en Rhénanie du Nord-Westphalie, sa région d'origine où il a commencé sa carrière politique.
Éventuel candidat à la chancellerie
"Je ne serai pas candidat pour un troisième mandat de président du Parlement européen. L'année prochaine, je vais me présenter comme candidat" aux élections législatives allemandes, a-t-il déclaré, les yeux rougis, lors d'un point presse à Bruxelles. Depuis 2012, il avait su donner une visibilité internationale à son poste, notamment en répliquant avec dignité à Silvio Berlusconi qui l'avait traité de "kapo."
Martin Schulz pourrait également devenir le candidat de son camp face à la chancelière allemande Angela Merkel, du parti conservateur CDU, qui a annoncé dimanche vouloir briguer un quatrième mandat. Le SPD choisira en janvier son candidat. La logique aurait voulu que ce soit son chef, Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie, mais un sondage fin octobre se montre plus favorable à Martin Schulz : 28% des Allemands estiment qu'il ferait un meilleur candidat.
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En cas de défaite des sociaux-démocrates aux législatives face à la CDU, qui reste largemment favorite, Martin Schulz est pressenti pour remplacer au gouvernement son collègue Frank-Walter Steinmeier, très populaire ministre des Affaires étrangères d'Angela Merkel au sein de la grande coalition. Ce dernier va être élu en février président fédéral.
"Il ne voulait vraiment pas partir"
"Il ne voulait vraiment pas partir, on lui a forcé la main depuis Berlin", assure une source parlementaire. Martin Schulz avait laissé planer l'éventualité - sans jamais l'affirmer directement - de briguer un nouveau mandat à la tête du Parlement européen l'institution, recevant notamment le soutien du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, qui a dit jeudi "regretter" son départ.
Son style parfois brutal a aussi pu agacer et de nombreux députés européens étaient opposés à une nouvelle candidature. Par ailleurs, il était lié par un accord avec les eurodéputés de droite, qui avaient accepté sa réélection en 2014 contre la promesse qu'il leur céderait le poste en janvier 2017.
Source : L'Express.fr
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