dimanche 28 juillet 2013

Finalement Berlin et Pékin Pourraient Voir la Troïka Avant Paris

Panic !

Le système bancaire de la Chine est en mode panique. Le fameux "crédit interbancaire" dont on a tellement parlé en 2008 en occident est totalement gelé en Chine, des rumeurs de faillite circulent sous le manteau. Les banques de l' Empire du milieu ont accumulé pendant la folle période d’expansion à crédit des milliards de créances pourries.

l' Allemagne d' Angela Merkel qui s'est gavèe de subprimes durant les "années folles" (1999-2007) a tout planqué dans ses banques régionales (une autre manière de planquer les déficits sous le tapis).
Ces deux puissances qui se veulent les "modèles de demain" pourraient se voir assez rapidement affublées du bonnet d'âne du banqueroutier.


Chine : audite "de toute urgence" sa dette publique devenue objet de toutes les d'inquiétudes


La Chine va "d'urgence" procéder à un audit sur l'ensemble de sa dette publique, selon la Cour des comptes chinoise, le niveau d'endettement de la deuxième économie du monde est désormais la source d'inquiétudes croissantes quant à son niveau d'endettement "réel".


"Conformément à une demande ces derniers jours du Conseil d'Etat, le Bureau national d'audit (Cour des comptes, ndlr) organisera dans l'ensemble du pays un audit de la dette publique", a écrit cet organisme dans un communiqué laconique sur son site internet.


Le Conseil d'Etat, le gouvernement central de la Chine, est dirigé par le Premier ministre Li Keqiang.

Selon le Quotidien du Peuple, la demande "urgente" de cet audit à été faite vendredi.

La Cour des comptes a suspendu tous ses autres projets pour se concentrer sur cet audit et doit envoyer dans les prochains jours des enquêteurs dans les provinces et les villes, affirme ce journal, organe du Parti communiste chinois, sur son site internet.


Le niveau d'endettement de la Chine, sur fond de ralentissement de la croissance, est considéré comme faisant peser une grave menace sur l'économie de ce pays, si des mesures ne sont pas prises pour freiner sa progression.


Le Fonds monétaire international avait récemment estimé que le total des obligations émises par les autorités centrales et locales s'élevait à 45% du produit intérieur brut de la Chine.

Bien que cette dette ait soutenu une forte croissance fondée sur l'investissement, les économistes et le gouvernement lui-même estiment que cette politique n'est plus tenable et que le modèle de croissance doit être réorienté vers la demande des consommateurs.


l'Allemagne et ses banques régionales “kaputt”

« Si vous n’arrivez absolument pas à vous en débarrasser, passez-le à une banque régionale allemande ». Il est plus que probable qu’une proposition comme celle-ci concernant des actifs à risque ait circulé dans les bureaux des banques d’investissement du financial district à New York en 2007. Et en effet, les banques régionales allemandes, appelées « Landesbanken », ont acheté ce qu’elles pouvaient : a elle seule, une des 10 banques régionales avait investi début 2007 60 milliards d’euros en Irlande, 20 milliards de plus que ce dont sera dotée la future BPI (Banque publique d’investissement) en France lorsqu’elle entamera sa tâche d’aide aux PME innovantes. Cela donne une idée de l’envergure du système aujourd’hui absolument dépassé des « Landesbanken ».

La mise en place d'une supervision bancaire internationale ("un gendarme"), est bloquée par  l' Allemagne qui a des problèmes sérieux avec ses banques régionales.

Les autorités allemandes préférent que l'accent soit mis sur les banques «systémiques» c'est-à-dire les grosses. «Si l'on suit la logique allemande, 100 % du secteur bancaire français seraient contrôlés par la BCE, contre 10 % seulement du secteur allemand: ce n'est pas acceptable!» dit un important banquier français.

Procès en Allemagne de la quasi-faillite de HSH Nordbank

pour la première fois en Europe, c'est la totalité de l'exécutif d'une banque qui doit répondre de ses actes perpétrés durant la crise financière.
Le parquet de Hambourg a accusé six membres du directoire ex-responsable des marchés de capitaux de faux en écriture.
HSH, ainsi que d'autres Landesbanken (banques régionales) allemandes, a perdu des milliards d'euros en raison d'investissements risqués durant la crise financière. 
Elle a dû subir une injection de capitaux de trois milliards d'euros, accompagnée de 10 milliards d'euros de garanties de prêt.

En décembre 2007, alors que la crise financière se développait, HSH a vendu des créances liées à des actifs immobiliers à BNP Paribas en échange de produits structurés confectionnés par la banque française, dont certains avaient un lien avec des certificats de Lehman Brothers et des obligations islandaises.
Le parquet estime que cette transaction, effectuée par le biais d'un véhicule ad hoc appelé Omega, a dégagé des fonds propres et fait apparaître le bilan plus sain avant un projet d'introduction en Bourse.




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