vendredi 21 décembre 2012

Cahuzac reprend l'enfumage de Sarkozy : Rattacher l'impôt à la nationalité



Trois problèmes :

- Taxer les exilés fiscaux ; on apprend que cela concerne 1,5 millions de Français qui ne paient pas d'impôts. 

- Stopper la fraude/évasion fiscale massive qui de 250 milliards pour les hypers riches, et 350 milliards pour les entreprises et multinationales, chaque année. 
De ce fait, madame Parisot arrêtera de pleurnicher et de quémander des sous pour que les entreprises, afin qu'elles puissent investir ! 

- Faire revenir la cagnotte estimée entre 25 et 36 000 milliards planqués dans les paradis fiscaux.

Il est temps de nommer au tribunal de Paris, un juge spécialisé qui examine la liste du comptable d'UBS qui est en possession de la justice. Cela n'empêche nullement de suivre les recommandations annuelles de la Cours des comptes qui restent lettres mortes chaque année... 
Ou encore, de stopper le "Grand Gaspillage" comme le soulignait feu Jacques Marseilles, journaliste du Point.



C'est grave, Docteur Cahuzac

Notre spécialiste de l'implant capillaire connaît, espérons le, mieux le maniement du bistouri que le droit fiscal international. Celui-ci est régi par des conventions bilatérales de non-double imposition. Et le projet populiste en question implique de renégocier avec chacun des pays de la planète un nouvel accord. 
Ce qui prendra plus de temps que la durée du mandat du président normal, d'autant que nos partenaires ne seront pas forcément enthousiastes pour céder leurs contribuables à la France.

Les États-Unis pratiquent effectivement cela, mais les américains à l'étranger se domicilient fiscalement au Delaware, et paient très peu ou pas d'impôts. (règle du différentiel) et pour payer moins que dans le Delaware, on peut se lever tôt.

Lorsqu'il fut décidé de créer 10 postes de députés pour les attribuer aux Français de l'étranger, il était alors évident qu'une taxation suivrait. Donc pas de surprise. Alors qu'il aurait au contraire fallu supprimer ces postes et d'autres pour faire des économies. Au fait ceci fut décidé sous la présidence de M Sarkozy. La gauche bien sûr n'allait pas annuler une telle aubaine.


Le cheptel humain

Le fait de vouloir lier la taxation à la nationalité et non au lieu de résidence démontre en tout cas que la justification de l'impôt n'a jamais été de financer de quelconques "services publics" dont bénéficierait, en échange, le contribuable. Car les gens bénéficient des services publics, des infrastructures publiques du pays où ils résident, pas de celui dont ils ont la nationalité. L'impôt, dans l'esprit de la république française, représente en réalité simplement la rente due par chaque Français à son propriétaire, qui est l'Etat français. L'Etat, comme n'importe quel propriétaire de bovins, déteste voir des bestiaux qu'il considère lui appartenir, et qu'il maltraite, fuir vers les pâtures voisines. 

Je me demande par exemple ce que va offrir François Hollande à la Belgique en échange d'une renégociation des conventions fiscales, car la Belgique - qui n'est demandeuse de rien - n'offrira rien gratuitement : elle n'a évidemment aucun avantage à voir de l'argent qui pourrait être réinvesti en Belgique confisqué par l'Etat français. 
L'Etat français va-t-il (encore) creuser sa dette pour prendre, par exemple, la totalité du renflouage de Dexia à sa charge (la Belgique est demandeuse) ?


Avoir nommé un chirurgien esthétique pour faire de la fiscalité quelle folie ! 

Comment faire croire que c'est la France qui va décider unilatéralement que les impôts seront payés dans le pays d'origine ! Alors les 5 millions d'africains qui travaillent en France vont payer leurs impôts au Maroc, en Algérie en Cote d'ivoire? 
Parce que la mesure ne pourrait être que dans un sens ! Vous voyez les traders français qui travaillent à Londres ou à NY, payer leurs impôts en France? L'incompétence gouvernementale dépasse toute imagination !


Aucun commentaire: