vendredi 21 décembre 2012

François Hollande fait de la politique, il ne gère pas un pays

C'est foutu pour lui et il le sait ! 

Certainement qu'il regrette même d'avoir été élu, tellement RIEN NE S'EST PASSÉ COMME PRÉVU. 
En 2008, Ségolène Royal avait confié à ses proches son soulagement de n'avoir pas eu à affronter la crise déniée par Hollande lors de la campagne électorale et qu'il a été obligé de reconnaître une fois au pouvoir .


Contraint de ne pas tenir ses promesses de campagne, se sentant débordé par la sa propre gauche, François "Hollande" XVI est obligé, pour preserver son électorat, de mettre sur la table des mesures de libéralisation sociales ( imposées par les marchés et la Commission Européenne) qui demandent beaucoup de discussions et d'explications. Il demande aux partenaires sociaux de décider de mesures EXTREMEMENT IMPOPULAIRES à sa place.

C'est une grande marque de faiblesse politique car ce président de pacotille n'a aucune conviction : il fait de la politique, il ne gère pas un pays. 


Fin du monde version "Hollande"

François Hollande a averti vendredi 21 décembre les Français que la situation économique serait "très dure".
"Ça va être dur, très dur, mais on va s'en sortir, a dit François Hollande . C'est un moment historique pour notre pays. Il peut décliner, il peut décrocher ou il peut poursuivre sa marche en avant."

François Hollande annonce aux Français qu'il va devoir faire la même politique que Nicolas Sarkozy en plus dur (avec un retard d'allumage et de manière désordonnée). 
Mais soyez contents, chers compatriotes, au lieu de cette rhétorique brutale en langue française ordinaire que vous reprochiez à Sarkozy, vous aurez une communication où le mensonge par omission est un art, et une rhétorique élégante et fleurie appuyée sur les poncifs de la "justice" et de la "concertation". 


Même Malek Boutih s'impatiente et critique la politique de Hollande. Il commence à oser dire ce que beaucoup de Français pensent. Gouverner ce n'est pas attendre, ni faire plaisir à certaines minorités, et en critiquer d'autres. Hollande divise la France encore plus que ses prédécesseurs.


L'action sans l'imagination

Il n'est pas possible à Hollande de développer une stratégie autre que celle de l'échec pour des raisons simples. 
Même si l'indécis qu'il est se transformait en décideur convaincu, il ne tiendrait pas longtemps le cap. Il n'y a qu'à le voir faire des déclarations aux uns, et se contredire en reculant auprès des autres, pour comprendre que la constance dans la décision n'est pas son fort. Avec Hollande, le dernier qui a parlé, a toutes les chances d'avoir raison. L'affaire Florange est là pour rappeler le flou de la pensée de Hollande. 
Ensuite, l'on ne peut pas demander à Hollande d'imaginer l'avenir des français autrement que par des attentes, des paris, des coups de chance. Il ne faut pas oublier que c'est le premier président qui avoue qu'il a fait le pari que la relance reviendra tôt ou tard. C'est dire toutes les limites du personnage, et tout son cynisme. 
Que les socialistes s'inquiètent des résultats quasi nuls de Hollande, ne peut pas surprendre. Ce qui est nouveau, c'est qu'ils sont de plus en plus persuadés que l'échec sera total. 
Les socialistes doutent de plus en plus des vertus idéologiques du socialisme. Devant le rejet de l'exécutif par la grande majorité des français, au bout de sept mois, les socialistes sont à la recherche d'un nouveau souffle. Ils comprennent que l'illusionnisme ne suffit plus pour camoufler les errements de la politique de hollande. 
Il est plus facile pour les socialistes de vouloir s'occuper des homosexuels et des étrangers, que de savoir préparer l'avenir des français. 
Hollande profite du système et surfe avec les échéances en trompant les français.
Jusqu'à quand ?

1 commentaire:

Sarah a dit…

Il n'est pas présidentielle, même son discours en Alger était nul. Voici ce qu'il aurait dû dire:
http://www.ndf.fr/poing-de-vue/21-12-2012/le-discours-que-jaurais-voulu-quhollande-fasse-devant-bouteflika#.UNRpnqw5hHc