de : André FADDA (Bellaciao)
mardi 2 octobre 2012 - 09h24
Ce sont des flics en civils qui sont pris suite à une charge de leurs collègues. A terre, sous les coups de la
matraque, ils essaient de s’identifier en criant "soy compañero (je suis camarade, je suis camarade).
Ce sont ces mêmes flics en civil qui ont provoqué le déclenchement des charges et qui apparaissent sur les
différents post déjà commentés sur Bellaciao, sauf que là on a en plus les images vidéos qui confirment.
Plus d’info ici : Policias secretas encapuchados encienden el #25-S
Celle-ci est fimée par un free lance. Il détaille les différents moments. Ce sont des premiers plans, très
impressionnants.
A un moment donné, un couple commence à recevoir des coups. Ils s’entrelacent pour mieux se protéger.
Un flic cherche à les arrêter, les gens réagissent et s’en prennent à lui.
Autre moment. les gens se réfugient dans un bar. le propriétaire sort les protéger alors que les flics
comptaient entrer dedans pour taper.
D’autres passages très forts. Un flic se retrouve isolé et trop "détaché" de ses camarades. Il panique et fou de
rage tourne en rond.
Les flics chargent sur la principale gare de Madrid. La gare d’Atocha. Ils pénètrent dedans et foncent sur tout
ce qui bouge ! voyageurs et manifestants, A l’intérieur de la gare ; ils tirent. Ils arrêtent des voyageurs et
tirent sur d’autres.
Sur le quai, un retraité protège son fils qui est en fauteuil roulant, il reçoit des coups !
Un journaliste se fait encercler, il montre sa carte de presse et une discussion s’engage, ils l’écartent vers un
coin, et lui cassent la caméra sous la menace des armes.
Vous apprécierez que les flics tirent les pelotes de gomme à tir tendu et non courbé.
A diffuser absolument. TRES IMPRESSIONNANT
C’est une retraitée qui s’est fait arrêtée lorsqu’elle enregistrait les images de la charge sur son iphone.
Vous pourrez apprécier les méthodes des sbires du Capital.
Les copains demandent de faire circuler partout où c’est possible. Faut faire savoir que la répression qui s’abat
en Espagne n’est que le début. Le plus dur reste à venir. Les gens sont déterminés à résister.
La quarantaine de personnes arrêtées avaient été déférées devant un juge de l’Audience Nationale. Celui-ci a
refusé de les passer en jugement considérant qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression. Le
ministre a alors donné l’ordre de les transférer devant un autre juge !!! qui a ce dernier considéré qu’il y
avait délit d’atteinte aux institutions de l’Etat de la part des manifestants.
Faites circuler. Brisons le mur du silence !
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