samedi 7 avril 2012

Un vent mauvais : ou la rédition inconditionnelle de la France

" Un vent mauvais "




Français, Croyez-moi, le moment n'est pas venu de vous réfugier dans le vote Melenchon ou de sombrer dans l' euroscepticisme. Vous n'êtes ni ruinés, ni trahis, ni privatisés. Ceux qui vous le disent vous mentent et vous jettent dans les bras de Marine Le Pen. 


J'ai des choses graves à vous dire. De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines un vent mauvais. 


L'inquiétude gagne les esprits, le doute s'empare des âmes. L'autorité de mon gouvernement est discutée ; les ordres sont souvent mal exécutés (...) Nos difficultés intérieures sont faites surtout du trouble des esprits, de la pénurie de croissance et de la raréfaction du crédit.


Le trouble des esprits n'a pas sa seule origine dans les vicissitudes de la politique de Bruxelles. Il provient surtout de notre lenteur à reconstruire un libéralisme nouveau, ou plus exactement à l'imposer aux syndicats. La grande libéralisation nationale, dont j'ai, dans mon message de 2007, promis les grandes lignes, n'est pas encore entrée en application. 
Entre 2012 et 2017, avec l' appui de la chancelière Merkel et de son adjoint Wolfgang Shauble, je détruirai définitivement ces lois sociales qui nous ont fait tant de mal.


Entre le peuple et moi, s'est dressé le double écran des partisans du CNR et des serviteurs du modèle social français.


Les manifestants de l'ancienne France solidaire et sociale sont nombreux ; j'y range sans exception tous ceux qui ont fait passer leurs revendications personnelles avant les intérêts permanents de la finance et des banquiers : travailleurs sociaux et gauchistes dépourvus de clientèle mais révant de grand soir, fonctionnaires attachés à l' esprit du CNR dont ils sont les bénéficiaires et les maîtres, ou ceux qui ont subordonné les intérêts des plus riches à ceux des pauvres (cons).


Un long délai sera nécessaire pour vaincre les manifestants et tous ces adversaires de l'ordre Bruxellois, mais il nous faut, dés à présent, briser leurs grèves, en discréditant leurs leaders gauchistes. Si la France ne comprend pas qu'elle est condamnée, par la force des choses, à la déflation salariale, elle verrait s'ouvrir devant elle l'abîme où la Grèce a failli disparaître et dont elle ne s'est sauvée que par la baisse dratique des salaires, et le sacrifice de sa jeunesse.


Le problème du gouvernement dépasse donc en ampleur le cadre d'une simple gestion de crise. Il réclame, avant tout, le maintien rigide de la rigueur budgétaire pronée par nos amis allemands. 


L'austérité ne vient plus de moi ; elle est proprement celle que je confie ou que je délègue à l' Eurogroupe et à son dirigeant Wolgang Shauble.


Je sais par métier ce qu'est la croissance du niveau de vie. Je vois aujourd'hui ce qu'est la déflation salariale.


J'ai recueilli l'héritage d'une France Chiraco-socialiste ; cet héritage, j'ai le devoir de le détruire en abolissant vos aspirations et vos droits sociaux.


Français, vous n'ètes ni vendus ni privatisés, ceux qui vous le disent vous mentent et vous jettent tout droit dans les bras de Marine Le Pen.


clioweb (parodie librement inspirée)