Non seulement l’industrie hexagonale a été totalement destructurée et rasée au fil des décennies à cause de la mondialisation mais nous allons passer à une étape supérieure avec la guerre russo-ukrainiennne puisque les usines délocalisées en Russie vont également fermer. Bien entendu, ce ne sont pas les Américains qui seront impactés par cette décision suicidaire puisque Ford n’a commercialisé que 21 000 véhicules l’année dernière contre 500 000 pour Renault ! On imagine que le gouvernement a promis quelques milliards d’euros à Renault pour compenser cette perte, de l’argent magique qui n’existe pas et qui ne fera qu’aggraver une dette française déjà abyssale…
Le groupe vend ses 68 % du fabricant de Lada à un institut public russe. Il aura la possibilité de les racheter, au même prix, pendant six ans.
Retraite de Russie pour Renault. Le constructeur français va quitter le pays des tsars dans des conditions à peine meilleures que Napoléon il y deux siècles. Lundi 16 mai, le groupe a annoncé la vente de ses 67,69 % dans AvtoVAZ, le fabricant des Lada, et la cession de sa filiale Renault Russie. Une nationalisation qui ne dit pas son nom : le repreneur d’AvtoVAZ est Nami, un institut public de recherche russe consacré à l’automobile. Et c’est la ville de Moscou qui acquiert Renault Russie.
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Charge de 2,2 milliards
Ce départ est un coup dur pour le groupe. De tous les constructeurs automobiles, c’est Renault qui a l’exposition la plus forte à la Russie. Il y est le leader du marché avec les modèles les plus vendus : la Lada Vesta et la Lada Granta. Avec un peu moins de 500.000 véhicules vendus en 2021, dont près de 400. 000 Lada, il a réalisé 18 % de ses ventes en Russie, son second marché après la France. En comparaison, Ford n’y a commercialisé que 21.000 véhicules l’année dernière.
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