lundi 5 décembre 2016

Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi

Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi

Après le Brexit, Trump, le domino italien tombe - domino voulu et organisé pour ce résultat précis - ainsi le début de la chute de l'euro entrainera le dollar en 2017 CQFD

Contributeur Anonyme

Des partisans du "non" au référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie, se réunissent au Palais Chigi où
Matteo Renzi annonce sa démission, le 4 décembre 2016.  (FILIPPO MONTEFORTE / AFP)

Le scrutin s'est transformé, en pleine vague populiste, en plébiscite pour ou contre Matteo Renzi. 

Coup dur pour Matteo Renzi. Les Italiens devaient se pronononcer par référendum, dimanche 4 décembre, sur une réforme constitutionnelle qui s'est transformée en plébiscite pour ou contre le chef du gouvernement. Selon de premiers sondages à la sortie des urnes diffusés par la Rai, le "non" l'emporterait largement face au "oui". 

 Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes réalisé par l'institut Piepoli/IPR et diffusé par la Rai, le "non" est crédité de 54 à 58% des voix, quand le "oui" obtiendrait entre 42 et 46% des suffrages. Les résultats définitifs sont attendus dans la nuit. Deux autres sondages, réalisés par Tecne pour Mediaset et EMG Acqua pour La 7, donne une avance de 10 points au "non". 

Matteo Renzi a annoncé sa démission. Le chef du gouvernement avait lié son sort à celui de sa réforme. Vers 0h30, il a annoncé qu'il présenterait sa démission au président de la République. La victoire du "non" favorise les populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S). Son fondateur, Beppe Grillo, devrait réclamer des élections anticipées. Mais le président Sergio Mattarella ne devrait pas dissoudre le Parlement avant une réforme de la loi régissant l'élection des députés.

Une concentration des pouvoirs. Le scrutin portait sur une réforme constitutionnelle prévoyant une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français. Une vaste majorité de la classe politique voyait dans cette réforme une plus forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

Source : France Tv Info.fr via Contributeur anonyme

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