Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a comparé les caricatures du magazine britannique The Economist à celle de Charlie Hebdo. "Franchement, The Economist ne s'est jamais distingué par son sens de la modération. C'est le Charlie Hebdo de la City", a-t-il déclaré sur Europe 1.
M. Montebourg est un piètre avocat de la cause industrielle française. Avec de tels arguments, on sent qu'il maîtrise parfaitement la situation ...
The Economist , pour vendre son magazine ne recule devant rien et fait du French bashing qui est à la mode en Angleterre: je suis en GB tous les mois et on me pose beaucoup de questions sur l'économie française et européenne et surtout on me fait comprendre que l'on déteste la France et je sens que c'est par jalousie surtout .
Les anglais sont beaucoup plus endettés et font marcher la planche à billets mais jusqu'à quand ?
Arnaud Montebourg veut augmenter les salaires des Allemands !
Encore un derapage de Montebourg, en Allemagne les salaires augmentent regulierement et la protection sociale est la meilleure du monde. Le logement, les denrees alimentaires sont abordables la qualite y est partout .L'eleve allemand se remet toujours en question pour rester partout et toujours le meilleur.C'est la mentatile ici.
Franchement, il ferait mieux de s'occuper des salaires des français et de la protection sociale de notre pays qui est inefficace : Oui monsieur Montebourg, il y a bien plus de laissé pour compte chez nous qu'outre Rhin et leurs salaires y sont bien meilleurs dans l'ensemble.Cette réaction de monsieur Montebourg est grave car elle met en évidence sa vision erronée de la compétitivité. Pour lui il ne faut rien changer en France, c'est aux autres de s'adapter et de se mettre à niveau.
C'est typique de la caricature du français vu de l'étranger : arrogance et passivité.
Ces clowns qui nous gouvernent
Il a très certainement raison, Arnaud Montebourg en qualifiant ce magazine de Charlie Hebdo.
Il s'y connaît parfaitement en tant que clown de service du gouvernement. Ce merveilleux bonimenteur, si cela se trouve, ne sait même pas lire un bilan !
Il a été fonctionnaire politique toute sa vie. Mettons le au boulot sur le terrain avec un chiffre d'affaires à réaliser et des objectifs de rentabilité chiffrés.
Après, et seulement s'il a réussi, pourra-t'il faire la leçon aux autres ... Mais d'ici là, en dehors de vivre somptueusement aux crochets des Français il ferait mieux d'adopter un profil bas et de se faire oublier.
Pour revenir sur la fameuse marinière fabriquée en France, selon Montebourg, nous avons vu le PDG de l'entreprise en question à la télévision, affirmer que la plus grande partie de ce beau vêtement était fabriquée au Maghreb.
Oops...
Enfin, la montre qui se trouve au poignet du ministre n'est pas totalement "made in France". "Il n'y a pas plus français, sur le papier et dans le strict respect de la loi, que cette Newport Yacht Club choisie par le ministre", "Manque de chance : le mouvement à quartz (...) est suisse (manufacture Ronda), de même que son cadran et ses aiguilles. Son verre saphir est suisse.
Son boîtier et ses poussoirs ne sont pas suisses, mais pas français non plus."
L' Euro jusqu'à la mort !
Etant très pragmatique, je ne vois qu'une chose : depuis que l'on a l'euro, c'est la descente aux enfers , M. Montebourg a beau nier l'évidence, nous voyons tous que l'Europe est placée au dessus d'une bombe à retardement.
Bien sûr les pro-européens vont sortir leur fameuse défense : "si l'euro n'était pas là, mais ça serait pire encore ! ". Ceci est beaucoup trop simple, car tous les gouvernements ont fait la même erreur : faire l'Europe économique avant de niveler chaque pays à une seule et même règle sociale, à un même salaire minimum, aux mêmes règles de travail etc. etc.
Ils ont voulu mettre la charrue avant les boeufs, et je pense que ceci sera la mort de l'Europe. Et ils oublient une chose de très importante, et c'est tout à fait humain, chaque pays veut tirer la couverture vers lui.
Un piège habile...
Nous pensions que l’Europe nous permettrait d’échapper aux coquins qui nous gouvernaient. Nous avons voulu l’Europe en la fantasmant libre, fraternelle, égalitaire, valeurs françaises inscrites aux frontons de nos mairies. Nous voulions enfin goûter à la démocratie.
L’image qui me vient à l’esprit est celle d’Adam et Eve tendant croquant dans le fruit de la connaissance.
Nous n’avons pas fini de payer les conséquences de notre acte. Nous ne savions pas que l’Europe était un piège habile construit par les américains avec la complicité de leurs hommes de mains grassement rémunérés, les mêmes hommes qui sont encensés aujourd’hui comme "fondateurs de l’Europe".
Nous sommes entrés dans le piège et celui ci s’est refermé sur nous. Les coquins que nous voulions fuir souriaient en fermant les verrous, à gauche celui de Maastricht, à droite, celui de Lisbonne. Les coquins sont toujours là, encore plus forts, plus arrogants et plus cupides.
Nous avons perdu notre liberté, notre fraternité et notre égalité. S’échapper du piège est impossible pour l’instant, il est solide et bien gardé. Sachez que ceux qui détiennent les clés ne les rendront pas sans combattre méchamment. Nous avons été naïfs, ne soyons pas niais en plus.
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