mardi 25 septembre 2012

Olivier Delamarche sans illusions sur l'avenir de la zone euro


De bons arguments macro-économiques développés par Olivier Delamarche. 
En face, c’est le néant, du genre :
“Ce qui est arrivé au Japon ne peut arriver en France.
- Ah bon, pourquoi ? 
- Ben, heuu… (ça nous rappelle un autre zigoto) parce que le Japon n’est pas la France”.

Une fois du plus, le journaliste en chemise blanche est balayé. Il est cependant une parfaite illustration de ces élites mondialistes qui CROIENT dans la pérennité du système en place. D’une part ils y adhèrent philosophiquement, d’autre part ils ont de bons postes.

On le voit ici très bien avec la discussion sur l’euro. Aucun argument face à la réalité du sur-endettement, uniquement la vieille chanson : “il ne faut pas que l’euro explose, il faut sauver l’euro”.

On est vraiment face à une religion. La religion de l’euro. Il n’y a plus rien de rationnel dans leur discours.

The "big défault"
L’Espagne ne paiera pas. Le Portugal non plus. Comme nous.

Les limites sont enfoncées et c’est structurel, pas conjoncturel. A partir de cet instant, sans réforme structurelle on sait qu’on va dans le mur.

Hélas, les réformes structurelles ne sont plus celles qui fonctionnaient dans le “monde d’avant”. Il faut tout réinventer: c’est la seule raison pour laquelle les recettes classiques ne marchent plus.

J’aime pas spécialement ces traîtres génétiques que sont les écolos, mais leur intuition sur la nécessité de changer de paradigme est, me semble-t-il, justifié. C’est sur le contenu que nous divergerons parfois.

Même un "System Man" comme Sorros le soutient, c’est dire.

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