samedi 2 juin 2012

L'UE, le fédéralisme et la destruction des nations



Voilà que le résultat des élections présidentielles peut tout remettre cause. Comme souvent en cas de crise, l'émotion a primé sur les intérêts de la nation. Une fois encore, comme avec Monnet, Schuman, VGE, Delors, Mitterrand et d'autres aussi, il semble que le Président élu, veuille que l'UE reprenne du poil de la bête.


Pourtant, la récession profonde des Etats membres du Sud, provoquée par : Un certain laxisme au Sud : pourquoi se décarcasser alors que cela tombe tout cuit, et un énorme égoïsme des Etats membres du Nord qui ont provoqué la mort, non pas de leurs partenaires, mais de leurs clients, tourne au drame.


Deux actions odieuses ont été menées : prêter énormément pour faire n'importe quoi, mais à la seule condition que cela fasse tourner les usines allemandes et deuxièmement que cela rapporte des milliards aux banques, anglo-saxonnes pour la plupart.
Le FPF avait dénoncé ces crimes odieux : n'importe quel employé de banque n'aurait jamais pu accepter de prêter des milliards d'euros pour construire plus d'un million de logement dans un seul Etat qui surtout n'en avait pas besoin.


En jetant un regard sur la situation, il est pourtant logique de vouloir sortir de ce carcan, et de tenter d'éviter la vague qui ne peut que nous submerger : Machin européen = 12 600 milliards d'euros de PIB - et endettement =beaucoup plus mais aussi =400 milliards d'intérêts, alors qu'il n'existe aucune croissance qui permet de rembourser uniquement ces seuls intérêts ?
Ceci se traduit par deux choses : 
1) Aucun Etat membre, même pas l'Allemagne, n'est capable de rembourser les intérêts dus sans emprunter, 
2) tous les Etats membres sont dans l'obligation d'augmenter leur endettement.


On peut y ajouter la pire des idioties, la BCE continue contre toute logique à combattre l'inflation qui pourtant serait la seule solution afin d'araser une partie importante de l'endettement.
D'où l'intérêt absolu de mettre un terme à cette aventure et de retrouver, dévaluation, inflation, qui seules permettront de retrouver de la compétitivité.


ALORS ? 
Eh bien si les anciens dirigeants venaient de commencer à comprendre que la situation était catastrophique et qu'il fallait se diriger vers une autre voie, le nouveau locataire de l'Elysée semble vouloir à nouveau nous entraîner sur le chemin du fédéralisme avec une mutualisation générale.
Entre les minorités visibles et les majorités cachées, et tellement occupées à poursuivre leur œuvre de destruction des nations, nous voilà à nouveau au fond.


La situation qui souvent est grave mais non désespérée, où quelques fois désespérée, sans être grave; est aujourd'hui GRAVE et DESESPEREE.

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