mardi 27 mars 2012

Les détails du double jeu de l' Allemagne à propos de l' euro



Tout semble indiquer que le double jeu de l' Allemagne a échoué. Malgrès les multiples vexations et obstructions de la part de l' Allemagne et de ses partenaires du Nord  (l' euro fort) : la Grèce a dans l' ensemble gardé son calme.
Berlin va t il exiger un ministre allemand à Athènes (aux finances par exemple) pour provoquer le clash qu'elle attend depuis 2010 ?


Wolfgang Schäuble espèrait que certaines des clauses du mémorandum révolterait tellement les Grecs que cela provoquerait une rupture des négociations. 
En insistant sur le fait que des centaines de fonctionnaires peuvent se ruer en masse sur Athènes à tout moment, Schäuble était convaincu que la rupture commencerait par une émeute, mais les Grecs, exeptées les habituelles nuisances des anarchistes , sont globalement resté calmes.


Les déclarations incendiaires de Schäuble à l'époque faisaient partie du même jeu, naturellement, il a voulu créer un incident. Il a soulevé des points minuscules en permanence, et a ensuite fait référence à la Grèce comme un «tonneau des danaïdes» ou quelque chose de semblable. Son but était de rendre la vie impossible aux dirigeants grecs pour qu'ils quittent l' euro. 


Schäuble a réellement dit que la Grèce était un «puit sans fond», où tout était encore pire qu'annoncé dans les médias . Son intention était claire: le ministre allemand des Finances a été très belliciste sur la stratégie à adopter vis à vis d' Athènes. Plus tard encore, il a eu l'effronterie d'affirmer que la Grèce devrait reporter ses élections. Cela a eu un retentissement considérable en Grèce , mais n' a pas entrainé la rupture des négociations espérée par Berlin.
Encore raté pour l' Allemagne !


L'Allemagne a concocté un plan de sauvetage rien que pour elle. Avec des fonds mis de côté en cas de catastrophe, et la chancellerie supervisant les opérations. Berlin a confirmé que "le firewall germanique" (le Soffin) dispose d'un budget de 625 milliards de dollars.


Cela pourrait expliquer pourquoi l'Allemagne est étrangement conciliante sur le renforcement du pare-feu FESF / MES avec l'argent allemand: l'Allemagne est déjà suffisamment protégée, et la Chancellerie se prépare pour un départ de la zone euro . 


Une zone euro où se trouve à la fois l'Allemagne et la Grèce ne peut pas durer éternellement ; c'est le bon sens économique ! 
Tous (et en particulier les banquiers) en sont conscients en Allemagne.


Le site Max Keiser a prédit depuis un certain temps maintenant que l'Allemagne aurait à quitter l'euro tôt ou tard: la nouvelle législation sur les euro-obligations et le pare feu Soffin suggère qu'une telle démarche a en effet été sérieusement envisagée.
François Asselineau, candidat français à la présidentielle qui n'a pas pu se présenter, a révélé que sans le veto d' Obama, l' Allemagne aurait déja rebattu le Deutsch Mark .


Merkel et Schäuble verrait l'abandon de l' euro comme un coup dur pour l' Europe dont ils refusent d'assumer la responsabilité. Le spectre de la première moitié du XXeme siècle et ses deux guerres mondiales plane encore au dessus de Berlin.
 Ils préfèrent de loin couper la jambe grecque que de laisser la Banque centrale européenne avec des dettes épouvantables après un éventuel départ de l' Allemagne. Merkel ne soutiendrait pas Sarkozy si elle n'avait pas l'intention de rester dans la zone euro. Mais si François Hollande gagne en 2012 et que les Grecs votent pour un gouvernement de "gauche dure" qui renie les plan de rigueur, les choses pourraient changer rapidement et radicalement. 


source : hat4uk