le nouveau mein kampf
Un billet assez récent de la presse israélienne ( le quotidien Ha’aretz ) insiste sur les efforts de B. Lewis visant à déclencher une véritable guerre à échelle mondiale. Le premier ministre de l'ètat d'Israel, Benjamin Netanyahou, est un relai essentiel de cette politique.
Bernard Lewis, aujourd’hui âgé d’un peu plus de 90 ans, est l’un des plus importants agents britanniques au Moyen-Orient. Diplômé de l’Ecole des études orientales de l’Université de Londres avant la deuxième guerre mondiale, il a ensuite été recruté par le renseignement militaire britannique et envoyé au Moyen-Orient, puis a ensuite rejoint le célèbre Bureau Arabe. De retour à Londres à la fin de la guerre, il a été nommé Directeur de l’Ecole des études orientales et africaines de l’Université de Londres, elle même une antenne du renseignement britannique. Il fut transféré aux Etats-Unis en 1974 et devint immédiatement l’expert le plus en vue sur la politique pour le Moyen-Orient, travaillant aux côtés d’Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski et Samuel Huntington.
Lewis est à l’origine de l’expression « choc des civilisations », trois ans avant qu’elle ne devienne un slogan populaire avec la publication du livre éponyme d’Huntington. Lewis fut également l’expert « non officiel » principal du vice-président Dick Cheney pour le Moyen-Orient, au moment des préparatifs pour la guerre en Irak. Dès août 2006, Lewis annonçait une attaque nucléaire iranienne sur Israël, prétendant que l’Iran avait poursuivi la construction de bombes nucléaires pendant des décennies. C’est lui qui a convaincu Netanyahou (en supposant qu’il ne le fusse pas déjà !) lors d’une rencontre en profondeur avec ce dernier, que les ayatollahs n’hésiteraient pas à lancer la bombe nucléaire sur Israël.
La conférence de l’AIPAC (American-Israeli Political Action Committee) à laquelle Netanyahou doit participer est un événement organisé par nul autre que le fils de Bernard Lewis, Michael, qui est directeur de la section de recherche analytique de l’AIPAC depuis le milieu des années 80. Cette unité est responsable de la recherche d’information sur les membres du Congrès américain et autres responsables politiques de haut niveau, afin de pouvoir exercer sur eux les pressions qui conviennent.
casse toi pôv G. Washington !
Pour ceux qui doutent toujours du rôle joué par Londres dans cette poussée vers une nouvelle guerre mondiale, il suffit de regarder cette vidéo d’une entrevue accordée par Lewis à MSNBC en 2009 pour s’en convaincre.
Dans cette vidéo, d’une durée de 4 minutes, on voit Lewis déclarer que nous avons atteint la bataille finale dans une longue guerre, conduite depuis le XIVe siècle entre le christianisme et l’islam, et que cette guerre atteindra très bientôt son paroxysme.
A la fin des années 90, Lewis avait été l’un des premiers à s’intéresser à Osama ben Laden, qu’il avait décrit comme l’un des plus grands poètes-guerriers de l’Islam. Il avait même traduit à un certain moment quelques uns de ses sermons, les qualifiant de faire partie des plus grands écrits de l’Islam
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