Des unités d'opérations spéciales Britanniques basées au Qatar opèrent avec les forces rebelles en Syrie dans la ville syrienne de Homs à seulement 162 km de Damas.
Les troupes étrangères ne sont pas engagés dans un combat direct avec les forces syriennes bombardant les insurgés. Ils opèrent en tant que conseillers militaires, gèrent les lignes de communication et relayent les demandes d'armes des rebelles, ils fournissent des munitions ainsi qu'une aide logistique en trouvant des fournisseurs extérieurs, principalement en Turquie.
Deux contingents étrangers ont mis en place quatre centres d'exploitation - au nord du district de Homs à Khaldiya, à Bab Amro à l'Est , à Bab Derib et Rastan, dans le nord. Chaque district couvre environ 250 000 habitants.
Des sources militaires indiquent également que le mercredi 8 février, M. Assad a envoyé la 40e brigade blindée de chars T-72 à Homs pour un effort tous azimuts afin de briser la rébellion, de contrer les contingents étrangers et renforcer la 90e Brigade d'Infantrie commandée par un menbre de sa famille, le général Zuhair al-Assad.
La présence de troupes britanniques et du Qatar a inspiré au Premier ministre turc Tayyip Erdogan un nouveau plan, il a été dévoilé au parlement d'Ankara le mardi 7 février. Renforcer les contingents britanniques et qataris en Syrie, fait partie du plan turc qui prévoit l'envoi d'un contingent turco-arabe à Homs. Plus tard, ils iraient "délivrer" les autres villes assiégées.
Les onze mois de révolte syrienne, à la porte de la Turquie ont décidé M. Erdogan à lutter contre la répression sauvage du régime d'Assad envers sa dissidence. Un plan avait été initialement mis au point afin de créer une zone tampon protégée par les militaire turc, destinée à offrir un abri aux rebelles et civils persécutés par les autorités syriennes. Mais rien de positif sur le terrain n'est venu de ces plans, car, à chaque fois, Assad a renforcé ses contingents à la frontière turque et déployé la défense aérienne et des batteries de missiles sol-sol. Il a même menacé qu'une intrusion Turque sur le territoire syrien déclencherait une guerre à grande échelle.
Il est difficile de dire à ce stade si le dernier plan du dirigeant turc sera plus pratique que les précédents. Pour l'instant, il a renvoyé la balle dans le camp américain. Mercredi 8 février, il a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, à Washington pour demander la coopération de l'administration Obama. Le Premier ministre turc est également en consultation permanente avec l'Arabie saoudite et plusieurs autres dirigeants du Golfe dans l'espoir de les amener à plus s'impliquer.
La présence de troupes anglo-qatari à Homs est centre des négociations à Damas entre Assad, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le chef des renseignements militaires de la Russie, Mikhaïl Fradkov. Des officiers supérieurs des services de renseignement syriens ont mis à jour leurs connaissances du terrain avec leurs visiteurs russes, des échanges de données sont prévus.
Les responsables des renseignement occidentaux décrivent l'atmosphère qui règne entre Assad et les responsables russes comme tendus, il règne une ambiance qui met tous les participants "mal à l'aise". Plus tard, M. Lavrov a assuré qu'il reste optimisme concernant une fin prochaine des violences.
En fait, les conversation ont surtout porté sur les violences, à savoir, les plans d'Assad pour un prochain assaut contre les rebelles et les manifestants ainsi que la réponse militaire qu'il compte opposer à la présence croissante et secrète des troupes étrangères occidentales et arabes en Syrie.
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