vendredi 27 janvier 2012

La troïka impose ses conditions à la Grèce : pas de second pret sans licenciements secs de fonctionnaires.





Pas d' euro sans souffrance en Grèce : L'UE la BCE et le FMI en ont assez des retards d' Athènes dans ses réformes de structures : Bruxelles ne versera pas le second pret promis sans réduction massive du secteur public.


Des licenciements secs dans Fonction publique sont demandé par la Troïka comme condition avant le versement du deuxième pret de 130 milliards.


Un ministre d'Etat et Kapsis Pantelis, porte parole du gouvernement Papademos, relatent que la troïka a appelé à des privatisations massives et à des licenciements secs dans le secteur public, dans une interview vendredi matin, après la publication des exigences de la troïka. 
Un nouvel accord entre Athènes et la Troïka (UE BCE FMI) en vue de l'octroi d'un prêt d'un montant de 130 milliards d'euros est à l'étude.


                                                                   rendez moi mon pays !


Dans le texte publié par la troïka est mentionné la méthode recommandé au gouvernement de Lukas Papademos : 




Serrage de vis sur le recrutement des fonctionnaires fondé sur la règle d'or du remplacement d'un fonctionnaire sur cinq partant à la retraite ; (en France c'est deux sur trois).


Des licenciements secs ciblés afin d'atteindre l'objectif fixé par Bruxelles de moins de 150 000 fonctionnaires en 2015.

Selon le texte de la Troïka, le programme fournira un calendrier détaillé des mesures à adopter qui comprendra des plans de recrutement et licenciements par secteurs afin d'atteindre l'objectif global convenu.

Jusqu'à maintenant les grecs voient leur économie fondre de plus de 5% par an, et le déficit public exploser.


Quand à la situation sociale elle est dantesque :
                           angela si tu savais, ta réformeuuu ta réformeuuu


- Explosions du mombres de chomeurs le taux officiel parle de 17%, mais les vrais chiffres tournent autour de 30%


- Plus inquiétant le nombre de suicides est en progression d'un tiers environ


Comme relaté dans cet article du Figaro, journal pourtant connu en France pour ètre plutôt libéral cette constatation alarmante du moral des grecs :


Parmi les faits divers qui ont choqué les Athéniens, un ancien homme d'affaires s'est défenestré, laissant un mot où il expliquait que la crise financière avait eu raison de lui. Un propriétaire d'un petit magasin a été retrouvé pendu sous un pont, avec une lettre où l'on pouvait lire : "ne cherchez pas d'autres raisons. La crise économique m'a conduit à ça".


Voila ce qui arrive quand on abandonne sa souveraineté monétaire à des pays plus puissants : en cas de pépin  ce qui arrive régulièrement en Grèce, on ne peut pas dévaluer et on applique la déflation, méthode honnie des peuples, qui historiquement à toujours été rejetée dans la contestation.

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