dimanche 11 décembre 2011
Euro : l'Union Européenne unie par une expérimentation économique complètement ratée.
La Grande-Bretagne n'a pas abandonné l'Europe, c'est l'Europe qui l'a repoussée et abandonnée. L'Europe a trahi ses traditions antérieures qui l'ont rendu célèbre : l'engagement pour la liberté, la démocratie et le marché libre.
Au lieu de cela, afin de sauver l'euro, l'Europe continentale, va opter pour plus de contrôle centralisé, ce qui va encore affaiblir les differentes souverainetés nationale.
La surveillance des budgets nationaux de manière étroite coordonné à des politiques économiques qui pourraient éventuellement conduire à un système uniforme de la fiscalité dans toute l'Europe sont peu susceptibles d'entraîner la croissance économique vers le haut, mais ils seront certainement suceptibles d'éroder davantage la démocratie au niveau national, sans remplaçant, au niveau européen . Alors que les dirigeants de l'UE essayent de vendre l'accord au sommet à Bruxelles, comme la première étape vers la prospèrité en Europe, cela ne fera qu'accélérer sa chute. L''UE a échoué, les Etats-Unis d'Europe contenus en filigranne dans le nouveau traité, est un projet qui ne réussira pas non plus.
Que l'expérience la monnaie unique échoue démontre l'insoutenabilité du modèle social européen dans ses diverses incarnations. Il montre aussi les limites de l'idéal européen de gouvernance supranationale.
Dans une démocratie, le pouvoir politique pne peut être effectivement exercé que lorsque les responsables profitent d'une certaine légitimité politique acquise par un processus ouvert de contestation politique. Ceci est plus susceptible de survenir à la Chambre des communes britannique, ou même au Bundestag allemand, que dans le monstre bureaucratique complexe érigé au cours des décennies à Bruxelles.
Les nations d'Europe continentale aurait été mieux lotis avec l'ancienne vision britannique de l'intégration: une Europe des États nations attachés à l'idéal du marché libre. Ce qu'il ont choisi est fondammentalement different, l'idéal stupide d'une "union toujours plus étroite» qui va conduire l'Europe vers le suicide économique et politique.
Pour résoudre la crise de la dette souveraine, les nations d'Europe doivent reconquérir leur souveraineté, ce qui leur permettrait de s'attaquer aux causes sous-jacentes du malaise actuel: le manque de compétitivité et de la perte de confiance dans la politique démocratique.
Le fait que les marchés ne font plus confiance aux dirigeants politiques a tendance à masquer une tendance beaucoup plus inquiétante, qui est la perte totale de respect que l'électorat en Europe a pour ses dirigeants démocratiquement élus.
Le sommet Européen n'a démontré en rien comment les économies en difficulté de l'Europe peuvent être sauvés de la menace imminente de défaut souverain. Il n'a rien résolu, parce qu'il ne le pouvait pas. Seuls les Italiens peuvent sauver l'Italie, les Grecs sauver la Grèce. L'Europe a échoué, c'est un fait.
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