mercredi 2 novembre 2011

Le programme inapliquable du PS devenu le boulet de François Hollande ?



Le programme concocté par la rue de Solferino est il trop irréaliste dans le contexte actuel de désendettement et d'austérité ? l'argument semble tout droit sorti d'une convention UMP mais on y pense aussi sérieusement au PS.
Jérome Cahuzac président socialiste de la commission des finances au parlement, a lancé les premières banderilles contre un projet jugé "en perte de crédibilité".
"François Hollande vu l'état des finances de la France sera dans l'impossibilité de mettre en oeuvre le programme du PS" a laché dans la presse ce proche du candidat socialiste.


"La croissance ne sera pas au rendez-vous, le programme en l'état est inapliquable"
"le programme du PS est de faire ce qu'il faudra faire en fonction de la conjoncture économique du moment".


L'influent socialiste spécialiste des finances à l'Assemblée Nationale fait écho à la convention de l'UMP chargée d'estimer les "surcoûts du programme du PS pour les finances françaises", surcoût estimé à la somme délirante de 255 milliards d'Euros lors d'un show vulgaire de mauvais goût qui à fait rire jusque dans la majorité présidentielle.


François Hollande lui même, a déja reconnu que les projets annoncés par le PS en cas de victoire aux élections présidentielles de 2012 sont déja largements rendu caducqs par la croissance en berne (moins de 1% selon les dernières estimations).


Les 300 000 emplois d'avenir étalés sur cinq ans.


Les 60 000 emplois d'enseignants dégagés par un redéploiement de moyens mais à effectif constant.


L'allocation d'autonomie mise en oeuvre seulement dans la deuxième partie du mandat.


Jérome Cahuzac n'est pas le seul à emettre des réserves sur le programme du PS, Michel Sapin ainsi que François Rebsamen doutent de la faisabilité du projet socialiste.


"François Hollande doit sortir de l'ambiguité floue, il faut trancher afin d'exposer un programme clair et réaliste aux français" commence t-on à dire dans l'entourage du candidat.
Reste que coincé entre les exigences "vertes " d'EELV les demandes sociales qui viennnent du "Front de Gauche" et de l'aile "Montebourgeoise" du PS, le candidat Hollande pourrait ètre tenté d'appliquer sa méthode favorite qui lui si bien réussi quand il était aux commandes du Siège du PS : la synthèse ! (molle selon Benoit Hamon).


Ces doutes qui viennent du PS sont plus que bienvenus pour l'UMP qui tire à boulet rouge sur le projet solferinien depuis déja plusieurs mois.
Si françois Hollande ne sort pas du dogme que lui ont imposé les rédacteurs du programme "égalité réelle" il risque rapidement de transformer l'élan formidable des primaires citoyennes en machine à perdre face aux réalités internationales, les pires depuis la grande crise d'après 1929.



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