lundi 10 octobre 2011

Premier tour Primaires PS : Ségolène Royal en enfer, Hollande en difficulté Aubry favorite

Ségo en enfer
Ségolène Royal , candidate malheureuse contre Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, est dans une position humiliante, avec 7 pour cent des votes . C'est peut-être l'effondrement de l'une des grandes stars du socialisme français de la dernière décennie. l'Ex de françois Hollande, pourrait être enclin à demander un vote pour punir le père de ses enfants.


Valls marginalisé
Manuel Valls , en attendant, a été victime de son image de candidat «conservateur» et "libéral" positionnement qui tombe très mal chez les partisans de la gauche française. Son modeste 5,5 est un reflet de la tentation «gauchiste» du PS. Valls a publié un livre il ya deux ans en disant, en substance, que le PS était en danger de devenir une victime de ses archaïsmes. 


C'est un langage clair et brutal, appelant à une réforme du socialisme français relégué sur une position marginale. Son soutien à Hollande  pourrait être nuisible au candidat de la Corrèze.




Baylet inexistant
Pour sa part, le candidat radical, Jean-Michel Baylet , a remporté un ridicule 0,5 pour cent. Baylet est le principal actionnaire d'un groupe influent des journaux provinciaux. Au delà de ces querelles byzantino-socialistes, les primaires semblent appeler à changer le fonctionnement pratique de la politique française. Pour la première fois dans l'histoire, le choix du candidat du PS pour la présidence de la République a été soumis à un processus de sélection ouvert à toute la gauche. À court terme, rien ne change. Dans le moyen et long terme, le bonapartiste à l'ancienne et les tentations du «leader charismatique» semblent voués à décliner: le niveau de participation au premier tour, avec environ deux millions d'électeurs, suggère une "soif" de changement la part des électeurs de gauche, à prendre en compte dans pour l'avenir...


Hollande paye sa molesse
le candidat normal favori des sondages au point de n'oser trop cliver l'opinion lors des débats de premier tour, semble toucher les limites de sa stratégie.
Rassembler un électorat de gauche avide de changement pendant l'une des pires crises économiques depuis 1929 necessite autre chose qu'un consensus mou. françois Hollande devra rectifier le tir s'il ne veut pas subir, comme lors du congrès de Reims, le sort de son ex compagne.

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