mercredi 14 septembre 2011

DSK revelations chez Claire Chazal dimanche sur le jt de TF1 ?


DSK va t il révéler sa version secrète dimanche sur TF1 ?


Le siège dont le couple Strauss-Kahn a fait l’objet depuis son retour en France, le 4 septembre dernier, montre le degré d’inconscience ou de stupidité des médias qui le poursuivent. Croient-ils vraiment, ces naïfs, que DSK puisse obéir à leurs injonctions quand il entre ou sort de chez lui : « Un mot, M. Strauss-Kahn ! » ?


Un journalisme qui fait ses choux gras de DSk depuis longtemps
hein ? monsieur Ardisson !






On l’a déjà entendu leur répondre, lors de sa libération à New-York, alors qu’il peinait à ouvrir la porte de son domicile, qu’il allait bien comme quelqu’un qui avait du mal à enlever sa clé de sa serrure (1) ! Comment des journalistes n’ont-ils pas conscience du rôle humiliant qu’ils jouent ? Quelle image de la profession que de se prêter à n’être que les porte-micros ou les publicitaires d’un homme politique !
Ce qui sidère encore plus, c’est le coût d’un pareil harcèlement dont il est évident qu’il ne fera pas dévier d’un pouce la stratégie de communication de l’intéressé, conseillé par des experts en la matière. On dit les médias endettés. Mais que ne commencent-ils par faire des économies en s’épargnant cette mobilisation inutile de journalistes faisant le pied de grue à la porte des Strauss-Kahn, puisqu’il est entendu que nul ne peut prétendre dicter sa conduite à un homme politique attaché à soigner son image, surtout après l’humiliation planétaire qu’il a subie avant d’être innocenté par le procureur de New-York ?
Sans doute va-t-il parler, maintenant qu’il est en France. Il ne peut pas ne pas le faire après la tornade judiciaire qui s’est abattue sur lui et qui l’a présenté à la planète entière comme un « coupable présumé » pendant trois mois. Mais qui peut croire un instant qu’il n’en choisira pas lui seul le moment opportun, quelles que soient les mouches du coche journalistiques vibrionnant autour de lui ?
Vraisemblance et représentation fidèle de la réalité


Plusieurs hypothèses pouvaient être avancées à l’annonce de son retour. On pouvait croire, par exemple, que sitôt le pied sur le sol de France, il allait réunir une conférence de presse et livrer sa version des faits, car, - faut-il le rappeler ? – il ne l’a toujours pas donnée.
Sa stratégie de défense a seulement visé à contrer les accusations portées contre lui.
Or, on sait que sous un faisceau d’accusations vraisemblables qui peuvent être calomnieuses, une représentation des faits la plus fidèle possible à la réalité n’est pas forcément la réplique adéquate à apporter pour les réfuter. Il convient souvent, au contraire, de se placer dans le contexte de vraisemblance et non de représentation fidèle de la réalité pour neutraliser une calomnie.
1- Ainsi, accusé d’une agression sexuelle violente envers Mme Diallo, employée de l’Hôtel Sofitel à New-York, a t-il convenu qu’une relation sexuelle avait bien eu lieu mais réciproquement consentie, puisque l’accusation soutenait que des traces d’ADN de DSK avaient été retrouvées sur les vêtements de Mme Diallo.
2- D’autre part, pour neutraliser le conflit survenu après la relation sexuelle consentie, DSK a accusé à son tour son accusatrice d’un chantage financier qui expliquait la procédure judiciaire lancée contre lui après son refus d’y céder.
Mais aussi bien il se peut qu’aucune relation sexuelle n’ait été consommée ni un quelconque chantage financier exercé. Ces deux arguments n’ont visé qu’à réfuter les calomnies supposées de l’accusation et sortir du guêpier judiciaire.
Une déclaration attendue différée
Pourquoi DSK n’a-t-il pas fait ce choix d’une déclaration immédiate dès son retour ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées.
1- D’abord, différer l’instant d’une déclaration contribue à créer une attente. DSK peut avoir voulu choisir « une fenêtre » de réceptivité maximale de son message sans avoir à souffrir d’interférences. La semaine qui suivait son retour en France a été celle de la commémoration des attentats du 11 septembre 2001 et les médias en ont fait des tonnes : France Inter s’est déplacé à grands frais sur les lieux pour mieux stimuler le réflexe de voyeurisme en courant après les familles des victimes.
2- Il n’est pas impossible que DSK ait été aussi dans l’attente des conclusions d’enquêtes menées par ses avocats.
3- Ou alors, il n’a rien d’autre à dire que ce qu’il a révélé en cours de procédure. Et dans ce cas, l’hypothèse de l’agression sexuelle resterait plausible, même si elle ne peut être prouvée puisque, c’est parole contre parole entre agresseur et victime supposés.
Une déclaration décisive pour trancher entre les deux hypothèses
La déclaration annoncée que DSK s’apprête donc à faire, sera décisive pour son avenir.
1- Ou il ne livre rien de nouveau et confirme, ce faisant, que sa version se limite à ce qu’il a reconnu devant la justice américaine, relation sexuelle consentie et tentative d’extorsion financière. Dans ce cas, le doute sur ce qui s’est passé dans la chambre 2806, le 14 mai 2011, persistera : la réputation de DSK en restera durablement affectée.
2- Ou, au contraire, il livre des informations qui tendent à faire comprendre pourquoi ce scandale a éclaté un 14 mai 2011 et pas avant, à la veille d’échéances capitales pour lui – la réforme du FMI avec création d’une nouvelle monnaie internationale sous son égide, et sa candidature à la présidence de la République française - alors qu’il était pourtant sur le qui-vive, comme l’ont décrit certains témoignages - et l’affaire est relancée mais dans une autre direction : devient alors plausible l’existence d’une machination dont Mme Diallo n’aurait été que l’agent d’exécution d’un groupe clandestin. On n’imagine pas, dans ce cas, que DSK ne veuille pas faire toute la lumière puisque c’est son honneur et son avenir qui sont en jeu.
3- Reste toutefois une troisième solution : s’il se contente d’une déclaration reprenant ses aveux devant la justice américaine, ou qu’il présente ses excuses comme il l’a fait devant le personnel du FMI, sans pouvoir faire autrement sur le sol étatsunien, il peut aussi vouloir attendre le moment propice au cours de la campagne électorale française pour faire des révélations qui mettraient l’adversaire politique en difficulté.

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