Une pétition et une soirée contre le glyphosate de Monsanto
Alors que la commission a repris la main pour autoriser le fameux maïs MON810 de Monsanto dans les procédures kafkaïenne de cette UE qui retire aux pays le droit d'interdire un produit jugé dangereux, une agence de l'UE vient de donner un blanc-seing très suspect au glyphosate, le principe actif du RoundUp. Il reste heureusement aux citoyens des moyens d'action !
L'Union Européenne contre les citoyens
Sur le principe, on ne voit pas pourquoi un pays qui juge un produit dangereux pour la santé de ses citoyens ne pourrait pas l'interdire ? Mais l'UE n'en a que faire : pour cette curieuse créature institutionnelle, la libre-circulation des biens et l'uniformisation des règles des marchés de ces membres passent avant tout, y compris les considérations de santé publique ! Car le glyphosate est tout de même inquiétant. Une étude de l'OMS avait fait grand bruit en le classant « cancérogène probable ». Bien sûr, d'autres études ont infirmé ce jugement, mais les sources ne sont pas rendues publiques (des études d'industriels semble-t-il) et les jugements semblent affectés par des conflits d'intérêts.
Pire, des documents déclassifiés de la justice étasunienne révèle que dès 1999, Monsanto s'inquiétait de la dangerosité de son produit. Devant ce véritable scandale, une Initiative Citoyenne Européenne Européenne a été lancée, que j'ai signée, et que je vous propose de signer et relayer également pour faire pression sur les pays européens et l'UE. Plusieurs centaines de milliers de personnes l'ont déjà signée. J'en profite aussi pour vous signaler qu'en clotûre de la semaine pour les alternatives aux pesticides, une soirée sera organisée ce soir à Paris par Générations Futures et le Mouvement Inter-Régional des AMAP, une occasion pour ceux qui sont intéressés de s'informer sur le sujet.
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