jeudi 1 janvier 2015

Marisol Touraine : "refuser la carte Vitale pénalise les patients" ; Elle L'a Dit À Son Frère?





Marisol Touraine, qui était l'invitée de Europe 1 ce mardi 30 décembre 2014 a dénoncé la menace des médecins de refuser de prendre la Carte Vitale des patients et en leur donnant une feuille de soins à envoyer à la Sécurité Sociale.

Selon elle un tel mouvement « pénaliserait les patients ». Notamment au niveau des délais de remboursement.



« Le traitement d'une feuille de soins, c'est deux fois plus de temps qu'un acte transmis par une carte vitale » a-t-elle déclaré.

Sauf qu'une telle déclaration relève de la pure hypocrisie comme le prouve cette info qui ne manque pas de sel...


Comment le frère de Marisol Touraine refuse la carte vitale et dépasse les honoraires


( source : Egora.fr)


Conformément à la promesse de François Hollande, Marisol Touraine, la ministre de la santé, va entamer à la mi-juillet des négociations avec l’assurance maladie, les syndicats médicaux et les organismes de protection santé complémentaires, afin de limiter les dépassements d’honoraires jugés “excessifs”.

Si ces recommandations sont suivies, Marisol Touraine devra-t-elle affronter une crise familiale ? Sur le site d’information Ameli-direct.fr, les tarifs du Pr. Philippe Touraine, le frère de la ministre, sont clairement affichés. Professeur d’endocrinologie et de diabétologie à l’hôpital Pitié Salpétrière à Paris, le praticien, conventionné secteur 2, n’accepte pas la carte Vitale et pratique des tarifs de consultation de 130 à 150 euros (130 euros dans 9 cas sur 10), remboursés sur une base de 23 euros par l’assurance maladie. Soit entre 5 fois et demi et six fois et demi les tarifs sécu.

Le montant est identique (150 euros et 130 euros dans 7 cas sur 10) lorsque le professeur intervient en tant que consultant sur une base de remboursement de 69 euros par l’assurance maladie, des consultations dans cette spécialité qui sont souvent lourdes et longues.
Néanmoins, l’Ordre – qui va revoir sa copie – aimerait que tous les praticiens en honoraires libres soient de plus obligés d’effectuer 30% de leur activité en secteur 1 strict.


Certaines situations étant largement plus “excessives” que celle du frère de la ministre, mais  le dépassement moyen des médecins étant de l’ordre de 20 % du coût de l’acte, la négociation qui s’annonce risque d’être compliquée.

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