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| La permanence du PS de Bar-le-Duc rebaptisée ! |
"Fallait pas me croire pauvre c..!"
L’électeur de gauche se fait “enfiler” à chaque élection depuis 81 et à chaque élection il en redemande.
Les promesses n’engageant que ceux qui les croient, il n’a que ce qu’il mérite.
L'électeur de gauche à vécu l'élection de 2012 sur le mode de l'espérance. Une attente immense était née. Le «peuple de gauche» attend tout et le peuple de droite, plus rien. Ça tombe bien car il n'y a plus rien à donner et tant à retirer sur injonction des institutions internationales!
En annonçant le pacte de responsabilité en guise de nouvel an 2014 tel un libéral de la dernière heure, François Hollande a commis une faute politique qu’il risque fort de regretter amèrement en 2017.
"Regarde bien électeur qui a voté pour moi-Président comme je prends du plaisir à faire exactement le contraire de ce que j'avais dis."..."Tu m'a cru, pauvre naïf, tu croyais vraiment ce que je racontais?"
François Hollande donne après deux ans à l’Elysée, l’impression d’un homme désemparé devant les hautes fonctions que sont celles du président de la République.
La majorité n'existe même plus!
La gauche a complètement trahi les idéaux de progrès social et de protection des travailleurs. De plus, le PS en moins de 2 ans de pouvoir a montré son vrai visage : intolérance, malhonnêteté, cynisme, indifférence totale à la souffrance des Français les plus modestes, en plus d'une incompétence notoire!
D'ailleurs, on parle de "la gauche" mais elle n'existe même plus. Les élus PC sont dans l'opposition, EELV n'en est pas loin, sans parler du Front de gauche! Le PS en pleine tourmente "post défaite électorale" est lui-même fortement divisé. Le mi-mandat de Hollande commence par une période d'incertitude, avec un "pseudo-chef" qui manque d'autorité sur son parti et son groupe parlementaire. Face à la dérive d'un président sans charisme ni cap on assiste à un sauve-qui-peut généralisé.
Le Parti "Faux-cialiste"
Ce que le PS s’échine à faire chaque fois qu’il détient les rênes du pouvoir, c’est de détruire sa propre idéologie. C’est le lot de toutes les générations de primo électeurs du socialisme depuis 1981 de contempler sidérés l’insignifiance de leur choix. Comprendre, mais un peu tard que le mince espoir de "coup de barre à gauche" qu’ils avaient secrètement glissé avec leur bulletin relevait d’une escroquerie intellectuelle mitonnée par banquiers et MEDEF dans l'arrière cuisine du Parti "Socialiste".
Ce que ce socialisme de gouvernement nous apprend, c’est qu’il n’a aucun espoir, aucune possibilité de changement. Depuis Mitterrand, le PS inflige cette dure leçon de cynisme politique à chaque génération de citoyens épris de progrès social. Détruisant de ce fait ce qui fait son identité et sa crédibilité.
Tuer l’espoir quand on a juré de le défendre est un jeu dangereux qui pourrait très mal se terminer...
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