Kiev prétend « gagner du terrain » dans le Donbass : mais avec un général tué dernièrement, et des morts décomptés chaque jour dans les rangs gouvernementaux, on se demande bien ce que peut signifier pour la junte cette expression.
A moins qu’il ne s’agisse d’une version modernisée de la «défense élastique» si chère à la Wehrmacht (et à Pierre DAC sur radiolondres) après le désastre de Stalingrad et la défaite de Kursk en 1943…
Mais alors pourquoi la Maison Blanche a exprimé son « inquiétude » (sic) à propos des capacités militaires des forces indépendantistes, après la mort jeudi 29 mai de 14 soldats ukrainiens, dont un général, dans un hélicoptère abattu au nord de Kramatorsk ?
Pourquoi à l’aéroport international de Donetsk, des tirs sporadiques se poursuivent depuis lundi, alors que la zone échappe toujours au contrôle gouvernemental ?
Pourquoi le ministère de l’Intérieur à Kiev, par manque de troupes qualifiées, se voit-il forcé de réutiliser ces derniers temps un certain nombre de policiers des unités Berkut pour encadrer les forces engagées dans le Donbass (Il s’agit pour l’essentiel du bataillon Berkut de Lviv, dissous, mais dont les membres n’ont jamais eu une hostilité très dure au régime en place – source)?
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