Marine Le Pen s’enracine dans les bastions de la gauche
Les précédents scrutins n’étaient pas des accidents. Marine Le Pen est arrivée en tête partout dans le Valenciennois (excepté Valenciennes, Estreux et Famars). Le parti Bleu Marine est devenu une force politique, qui séduit à gauche. Le PS en fait les frais comme le PC des années 86-95!
Dimanche, le candidat frontiste a particulièrement scoré dans les bastions de la gauche, là où la détresse sociale est sans la plus criante. Là aussi où « ni la droite ni le parti socialiste ne répondent aux attentes de la population », relève le candidat du Front de Gauche. Nouveau venu, « en déficit de notoriété », le communiste n’a pu que limiter les dégâts, terminant troisième à Marly chez son camarade Fabien Thiémé (où le FN réalise 19,56 %), à Onnaing (où le FN est à 24,47 %) et surtout à Petite-Forêt, la seule commune, mais elle est symbolique, où Jean-Luc François Laurent arrive en tête (32,59 %).
Les sirènes de la Marine ont également séduit des villes comme Condé (23,59 %) ou Quiévrechain (22,07 %), des anciens bastions de la gauche qui avaient déjà explosé lors des précédentes municipales. Nouveau venu, lui aussi dans l’arène politique, le socialiste du scrutin, le Condéen Alexandre Raskza, on l’oublierait presque, n’aura pas permis à son parti, avec 7,12 %, d’endiguer la vague.
Législative partielle à Valenciennes : un front républicain se dresse devant le FN - Valenciennes - La Voix du Nord
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