dimanche 16 février 2014

Dîner De "Néo-cons" : Barack Obama A Humilié et Dominé François Hollande

Hollande va ré-enchanter le rêve vichyste, il a fait son "chemin de Montoire"

François Hollande : Un "Young Leader" Made In USA


Barack Obama a profité de cette drôle de visite d’État pour humilier et dominer son invité à plusieurs reprises :



L'Europe est une femme!


En comparant publiquement le Royaume-Uni et la France à ses deux propres filles, entre lesquelles il refuserait de dire qui est la préférée, le président des États-Unis a confirmé, avec un paternalisme
odieux, qu’il s’estime être le « père » de l’Europe.

 Le fait d'employer le mot "fille" n'est pas très agréable pour la France, ni pour le Royaume-Uni car ce qui est mis en avant, c'est le rapport d'infériorité de ces deux pays vis-à-vis de leur "père" ou "mère" américain(e).



En Iran : America's first!


En menaçant les entreprises françaises commerçant avec l’Iran, il a exhibé son mépris des règles de l’OMC et s’est ingéré grossièrement dans les affaires bilatérales franco-iraniennes.
 Un diplomate américain, Peter Harrel, avait convié une partie de la délégation à l'ambassade, à Paris pour leur rappeler les sanctions en vigueur. Le Medef avait d'ailleurs entouré le voyage d'une certaine discrétion et les représentants de Renault, PSA, GDF Suez, Total, Alstom, l'Oréal ou encore Lafarge avaient pris soin de souligner que le voyage était «exploratoire», et qu'aucun contrat ne serait signé.

Les commentateurs français, qui savent marier les délices de la dépendance nationale avec les devoirs de la souveraineté partagée, apprécieront sans aucun doute que la France, la “Grande Nation”, ait été la première à laquelle un si chaleureux président US ait dit son fait d’une façon si naturelle et si réaliste qu’on finirait par croire que l’arrogance est une vertu. Là-dessus, Obama a renchéri en précisant que la sollicitude internationale de la “seule superpuissance” s’étendait également à la surveillance des grandes sociétés non-US, et particulièrement françaises, pour ce qui est de l’étique de leur comportement dans les relations avec l’Iran. La réponse du président-poire fut héroïque. (AFP via Spacewar, du 11 février 2014


Marché transatlantique


- En exigeant de François Hollande qu’il manifeste son soutien au «grand marché transatlantique », il a voulu le faire consentir publiquement à la destruction des intérêts vitaux de la France. Ce traité qui fait peser de lourdes craintes sur la sécurité sanitaire et sur l’environnement  inquiète, paraît-il, la gauche du PS.

Le squatteur de l’Elysée a montré ce qu’il était vraiment: le caniche atlantiste des USA mondialistes et leur porte parole européiste, en matière « économique » notamment.

Qu’on en juge…

A l’issue de ces contacts, le locataire temporaire de l’Elysée s’est engagé à accélérer les négociations entre l’Europe de Bruxelles et les USA à propos du « grand marché transatlantique » ou, si vous préférez, du TAFTA ( Transatlantic Free Trad Area)…


Le diner de "néo-cons"


- En multipliant les allusions à la vie privée agitée de François Hollande, il s’est ouvertement payé la tête de son « allié ». À aucun moment, François Hollande n’a su réagir en homme d’État. Il n’a su répondre à ces perfidies de Barack Obama que par du cabotinage, des sourires niais, de piteux faux-fuyants – comme sur l’Iran –, ou le silence.


La NSA? Rien à signaler!


Une interrogation persistait : les deux chefs d'Etat aborderaient-ils les écoutes de la NSA qui avaient suscité des crispations outre-Atlantique après les révélations d'Edward Snowden ? Barack Obama et François Hollande se sont finalement exprimés à ce sujet.

« Nous avons établi une clarification (...) et travaillé à une collaboration » a affirmé M. Hollande. « Nous voulons respecter la vie privée des citoyens du monde », a pour sa part déclaré M. Obama. « La confiance mutuelle a été restaurée », a conclu François Hollande.



En se rendant dans de telles conditions aux États-Unis, François Hollande a donc confirmé, aux yeux du monde entier, qu’il n’a pas l’étoffe d’un président de la République française mais les réflexes
d’un subordonné. Cette servitude volontaire du locataire de l’Élysée est désormais insupportable à la grande majorité des Français.

L'éditorial : "La braderie américaine de M. Hollande" 

La France est la vassale des États-Unis, voilà la seule chose à retenir de la visite de François Hollande outre-Atlantique

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