mardi 19 novembre 2013

François Hollande En Israël fait La Synthèse Molle Entre Tel Aviv Et Ramallah

"je t'aime François, non c'est moi benjamin!"


auteur : Arlette Rakovski-Vera (pour zebuzzeo)


François entre les petites lignes floues


François Hollande a employé des formules moins anti-israéliennes que ses prédécesseurs. Il a infléchi le discours diplomatique français et a "oublié" de prononcer certains mots qui auraient pu facher. 
François Hollande ne juge pas que la « colonisation » est « illégale », au mot "facheux" "colonisation", il préfère utiliser le terme « implantations ». 
François Hollande dit que Jérusalem devait être la capitale de deux Etats, tout en y rajoutant des conditions qui font que cette idée sera irréalisable, puisqu’elle impliquerait un accord de paix, dailleurs, il prend soin de ne jamais parler  de division de Jérusalem.

Sur le terrain de la réalité (la pire enemie de Hollande) c’est la mise à mort du plan "deux Etats". Il y a aujourd’hui en Cis­jor­danie et à Jérusalem-​​Est, entre 550 000 et 600 000 colons. Même en parlant d’échange de ter­ri­toires, aucun gou­ver­nement israélien ne sera à même d’expulser 150 ou 200 000 colons de ses ter­ri­toires. Donc la solution des deux Etats est vraiment en train de mourir...

Pour finir saluons encore un grand moment de la synthèse hollandaise« Quand un officiel va en Israël, il est obligé d’aller à Yad Vashem. Quand il va à Ramallah, il doit se rendre sur la tombe d’Arafat. »
Il assume bien hein?


Hollande plus faucon que Obama le pacifiste!


La fermeté de Laurent Fabius (qui peut croite que Hollande le "mauvais à tout" puisse diriger quoi que ce soit) va dans le sens que souhaite Israël. Cette politique étrangère est dictée par le fait que les monarchies sunnites soutiennent des positions diplomatique anti Téhéran. 
Hollande, se montre là autant l’allié des émirats et de l’Arabie Saoudite que celui d’Israël.
La politique internationale de François Hollande a de quoi combler d’aise le premier ministre israélien, ­Benyamin Netanyahou, qui n’a pas manqué de se féliciter de la « position bushiste » de Paris, devenu son grand allié. 
Faché avec la Maison-Blanche à qui il reproche de vouloir enclencher un processus de négociations qui conduirait à une levée des sanctions contre Téhéran.




Les amis de la Palestine boiront la coupe jusqu'à la lie ! 


 On peut dire qu’entre la France et Israël, on est revenu en 1956. C’est à dire quand la France et Israël tra­vaillaient de concert pour envahir l’Egypte, après la natio­na­li­sation de la com­pagnie du canal de Suez.

Voilà maintenant "moi Président" qui fait "copain comme cochon" avec Netanyahou, il demande aux Palestiniens de "faire des gestes" ! Comme quoi par exemple ? Renoncer à avoir un Etat comme tous les autres?
François Hollande Président "soi-disant socialiste" est plus pro Israël que les Républicains ou les Evangélistes américains ! 

Pinçons nous on doit rêver !

Arlette Rakovski-Vera © zebuzzeo

(reproduction autorisée si lien vers l' article source)

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