mercredi 18 septembre 2013

2014 : François Hollande Conduit Les Socialistes Résignés Au Bourreau!



Les socialistes partent au combat électoral de 2014 à reculons ! Ils font pitié. 
On les croirait condamnés à mort, comptant les secondes qui les séparent du geste fatal du bourreau. 
Le bla bla de François Hollande sonne creux comme au bon vieux temps des synthèses molles. 
La médiocrité structurelle a de beaux jours devant elle, les déclinologues ne courent aucun risque d'ètre déçus… 


Comment sauver sa tête et sa "clientèle" quand les européennes, régionales et cantonales se profilent telle une guillotine à répétition. 
Encore un petit moment monsieur le bourreau ? 

Le rassemblement PS-PC-Verts (qui ne peuvent plus se voir),  devrait permettre de sauver quelques  mairies assure un socialiste optimiste proche Cambadélis (le copain des virées belges de DSK avec Le Guen). 

A Solférino on assure que la droite sera laminée par le FN. Sauf qu'aux dernières partielles c'est le PS qui a fait les frais de la "marine socialisante"... et avec la bénédiction des électeurs socialistes au deuxième tour en prime! 

C’est la "version solferinours" des futures élections, du pipeau intégral. Sur le terrain les candidats de la majorité battent la campagne avec une tète d'enterrement, certains qu'ils sont de se faire châtier par procuration quel que soit leur "bon bilan".

Le mélange hétéroclite de la gauche unie ressemble à de la dynamite prête à exploser à la face de ceux qui la manipulent tel des amateurs. 
EELV et ses électeurs rêvent désormais de balancer aux orties (bios) cette alliance humiliante, farce SM de la politique de gauche.  Le masochisme a ses limites. 

le Front de gauche et son "zombi communiste" sapent le gros cochon de l' Elysée promis à l’effondrement tellement sa "cote d'hilarité" ressemble de plus en plus à un compte à rebours. 
L’union des gauches repousse plus qu'elle n'attire. 
Sarkozy n'est plus là pour servir de "programme défouloir"...



Les députés et sénateurs PS reviennent dépités et effrayés de leur circonscription, avec une rage sourde ils alertent le château élyséen depuis la rentrée 2012 : 

« les électeurs socialistes jurent qu'ils s'abstiendront...ils nous disent alors ça va la droite? ...le MEDEF va mieux? ...ils se moquent de nous! Bientôt ils nous jèteront des pierres ou des tomates pourries si on a de la chance! ». 

Ouvriers employés salariés ou indépendants, fonctionnaires locaux et nationaux, jeunes, retraités qui avaient cru en "Hollande le rassurant", toutes ces catégories socio-professionnelles sont résolues «à punir...à châtier...à sanctionner ».

L'électorat de la gauche est en mode "désespoir" ce qui va le conduire automatiquement à s'abstenir massivement.

Voter UMP ou FN ne les concerne pas, ils ont déjà tourné le dos à François Hollande. Le résultat des "partielles législatives" est riche d'enseignement sur leur état d'esprit : VOTER PS PLUS JAMAIS!

Le chômage ou le pouvoir d’achat n'explique pas tout. Les ministres se font interpeller vivement partout en France.
Les taxes et impôts assomment le bas peuple, la France d'en bas se sent "sous le joug de Bercy. Pierre Moscovici est détesté, le ministre des impôts a du fuir un restaurant du pays Basque sous les huées, la foule en colère l’obligeant à fuir! ( selon Sud-Ouest version payante page "supplément Pays Basque").
Sa maîtresse de 30 ans de moins que lui a démenti sur twitter...très crédible!
Une interpellation qui ne serait pas la première de l’été pour Pierre Moscovici. Le ministre s’était fait huer, le 7 juillet, lors des "Rencontres d’Aix-en-Provence", organisées par le think-tank "Le Cercle des Economistes". 

Personne ne croit à « la pause fiscale » d'un Président de la République démenti par son propre "premier ministre", sinistre roitelet, pitoyable arbitre de couacs à répétition.
L'avalanche de prélèvements qui augmentent sans répis, menace de s’abattre sur le pauvre tiers état moderne
Le parapluie fiscal est réservé aux grandes entreprises qui soutiennent en échange un président qui a tourné le dos à toutes ses promesses et déclarations d'avant 2012. 
Le climat électoral est pourri, on ne gouverne pas la France comme un parti! 


La rupture est consommée entre la gauche et ses électeurs. L'économie en berne s'ajoute à des manquements fondamentaux en matière de gouvernance et de politique. 
Pire! Ce pouvoir donne l'impression de manquer de coeur, d'empathie. "Nous sommes gouvernés par des technocrates solfériniens qui apparaissent tel des châtelains engraissés par leur privilèges", soulignent la plupart des électeurs interrogés qui révaient d'une autre gauche à dimension humaine.

Le pouvoir, désormais autiste et plus technocratique que jamais, dérive vers la paranoïa. 
Une critique, même justifiée ou constructive, est suspectée de procéder d’un complot ourdi par des concurrents aigris et revanchards. 
« Vous ètes avec nous ou contre nous! ». Aucune majorité n'échappe à cette dérive. 


Mais il y a encore plus grave. Cette majorité pratique une politique à l'opposé de celle qui avait été promise au Bourget, quand la campagne de François Hollande a été boostée par une "presse fayotte" qui n'aura jamais souligné les ambiguités de sa "soi-disant déclaration de guerre" contre la finance. 
Oui la finance folle a un visage! Oui elle a un parti (et même deux)! Et on ne saurait la combattre sans un plan détaillé. Le banquier Rothschild qui fait ses affaires à l' Elysée doit bien rire...

Des têtes vont donc tomber lors des prochains scrutins. Même en politique, les mensonges ont des limites, et le PS les a toutes franchi.

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