Que pouvez vous faire ?
Le mieux c’est d’y aller, il y a de quoi heberger les gens, les nourrir, les habiller à la Vacherie. L’endroit est quadrillé par les flics ou meme des drones sont déployés.On teste la-bas les moyen de contrer les luttes de demains.
Demain cette lutte sera amenée à être renouvelée, à la ville et à la campagne, contre la Troïka et son projet de baisser de TOUS LES REVENUS d'environ 25% à 30% !
On vous aura prévenu...
Pour toutes les manifs de soutien, n’oubliez pas que "Pics or It Didn’t Happen", c’est à dire que sans images prises de celles ci leur impact restera assez limité.
Si vous ne voulez/pouvez prendre des photos des gens présents, prenez les de dos, ou prenez en photo les banderoles/tracts faites des mises en scènes avec le mobilier urbain etc…
Marre de payer pour rien
Aujourd’hui nous payons pour détruire la nature !Demain nous paierons pour respirer !
La nature nous rends des services gratuits essentiels à notre survie !
La situation de la planète est critique, les Français doivent prendre conscience qu’ils détruisent leur avenir et celui de leurs enfants en détruisant la nature !
Ce projet est le symbole des graves erreurs du 20 Siècle, nous ne pouvons plus bétonner 2000 ha de zones humides et couper 20 000 arbres en centre ville de Nantes !
Nous sommes dépendant des services gratuits rendus par la nature, nous sommes TOUS responsables de sa préservation c’est une question de survie !
Sur la ZAD et ailleurs nous avons pris conscience de cette urgence !
Il faut discuter, échanger et convaincre car ce projet se décline en France et Europe à toutes les sauces productivistes !
La situation d’autres pays de la planète est pire, où se cumul pauvreté, destruction des écosystèmes vol des terres agricoles et graves pollutions de l’eau de l’air des sols et des produits agricoles, c’est un véritable génocide !
Nous devons devenir contagieux et prendre enfin notre avenir en main !
Ceux toujours plus nombreux qui rejoignent ce combat sont de véritables êtres humains conscients d’être les moteurs, les acteurs du changement, mais aussi des modèles pour nombres d’autres personnes isolées combattant l’inhumanité des multinationales !
Nous sommes l’avenir que VIVE la ZAD! Que VIVE de nombreux autres FESTIZAD! (video youtube)
Nous, les anciens du Larzac…
(José Bové, Christiane et Pierre Burguière, Michel Courtin, Léon Maillé, Christian Roqueirol, Marizette Tarlier et Michèle Vincent Paysans du Larzac)«Nous ne nous laisserons pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre», dites-vous, Monsieur le Premier ministre. Nous non plus, Monsieur le Premier ministre !
Car ce qui se joue autour du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes engage localement un choix qui concerne l’avenir de tous. Exactement comme ce fut le cas, dans les années 70, autour de la volonté d’extension du camp militaire du Larzac. Nous, paysans du Larzac, qui en fûmes les acteurs, pouvons en témoigner.
Nous disions à l’époque : «Le blé fait vivre, les armes font mourir.» Nos ami(e)s de Notre-Dame-des-Landes disent aujourd’hui : «Des légumes, pas du bitume.» Comme nous refusions la destruction de nos bergeries et pâturages, ils refusent la destruction de leur bocage et de leurs fermes.
Comme vous, Monsieur le Premier ministre, les décideurs du moment, Michel Debré en tête, vantaient les effets «bénéfiques» de l’extension du camp militaire pour l’économie et l’emploi. Ils croyaient dur comme fer à la revitalisation des territoires par des grands équipements structurants, moteurs économiques artificiels imposés d’en haut par des élus en mal de créativité. Comme vous, Monsieur le Premier ministre, ils fantasmaient un aménagement du territoire basé sur de grosses machineries, toujours plus coûteuses et mégalomaniaques, sacrifiant l’activité et l’environnement des populations locales. C’était bien une «vision», celle d’un progrès arrivant dans le sillon des tanks. La même que celle qui préside à l’aveuglement des promoteurs politiques de Notre-Dame-des-Landes et qui veut installer l’avenir sur l’aile des avions, à coups de compagnies low-cost, de kérosène détaxé, de bétonnage, de stérilisation des terres, et d’effet de serre renforcé.
Qui se plaint aujourd’hui que le président François Mitterrand ait mis fin à l’illusion de l’extension du camp militaire ? Le Larzac n’est pas mort. Au contraire, sa population s’est élargie, son agriculture s’est renforcée, ses activités se sont diversifiées. Même l’armée française n’en a pas souffert, sinon peut-être dans son orgueil.
Nous nous sommes battus pacifiquement, urbains et ruraux réunis, locaux et «squatters» mélangés, contre une idée destructrice du progrès. Comme ceux de Notre-Dame-des-Landes se battent aujourd’hui. Nous avons milité pour une stratégie douce de développement, respectueuse de la nature et des hommes, fondée sur la mise en réseau de ressources locales écologiques, économiques et humaines. Comme ceux de Notre-Dame-des-Landes militent aujourd’hui.
Nous nous réjouissons de l’amorce du dialogue que le gouvernement a enfin accepté de nouer avec ceux et celles de Notre-Dame-des-Landes. Mais, comme il y a trente-six ans, nous nous rappelons le piège de la concertation pour la «mini-extension». Et nous espérons que les leçons du passé seront intégrées.
Sinon quoi ? Faudra-t-il que nous, les paysans du Larzac, envisagions de participer activement à un combat qui est le nôtre en entamant par exemple une grève de la faim ?
Notre Dame des Landes : le nouveau Larzac... - Le Blog de la FNAUT Pays de la Loire
Le tumulte de Notre-Dame des Landes déferle sur le monde « Breizh Journal
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