mercredi 12 décembre 2012

Le politicien de premier plan qui n'a pas de compte en Suisse a raté sa vie


Entre les implants des quinquagénaires socialistes dans la clinique du cheveu, le divorce croustillant du ministre, son remariage-mystère avec la fille de la femme de Michel Drucker et l’escouade de privés à la Pétillon qui se bousculent dans les tavernes de Villeneuve-sur-Lot, comme on s’amuse !

Les gens honnêtes, loyaux et droits voudraient faire de la politique à l’échelon national (on en trouve encore à l’échelon local) mais soit : 
- ils se rendent compte des compromissions que cela engendre et ils renoncent pour rester « honnête, loyal et droit ».
- soit ils sont rejetés par le système. Ce dernier a comme critère d’appartenance plus la tolérance à la fraude que la compétence professionnelle ! 
Je rappelle tout de même que Jérôme Cahuzac est chirurgien de formation, que l’on me dise pas qu’il n’y a pas d’économiste compétent qui pourrait gérer le budget auprès du ministère de l’économie et des finances !


 Avec tous les efforts qu’il a fait pour en arriver là il faudrait qu’il démissionne maintenant pour un compte en suisse alors que toute l’oligarchie française en a des comptes en suisse ? 
C’est vrai UBS c’était pas malin je ne sais pas qui l’a conseillé.
Cahuzac s’est fait avoir mais le but d’un politicien étant d’être ministre il préférera jurer craché, sur la tête de ses gosses que jamais il n’a eu, comme tous les autres, un compte en Suisse... 
Le pouvoir est maudit.

Les politiciens compromis avec les milieux de la finance se croient indéfiniment protégés de part leurs rôles de serviteurs fidèles lucratifs.  Même s’ils sont haut dans l’échelle des corrompus ils ne sont pas tout en haut et ne le seront jamais ou à quelques rares occasions qui restent singulières, et du coup quand leurs magouilles deviennent trop voyantes on les laisse peu à peu tomber.

Or ces magouilles là concernant la classe politique sont de plus en plus nombreuses puisque les journalistes ont totalement abandonné l’investigation, puisqu’il y a autant de juges que sous napoléon et que chacun se tape 40 dossiers par jour, puisque la corruption est admise à tous les échelons de notre société, puisque l’argent est le dieu du nouvel ordre mondial, donc il ne faut pas s’étonner que quand de bons journalistes lâchent une info il y en ai d’autres par derrière, car la corruption ne favorise pas l’épanouissement de la pensée c’est le moins que l’on puisse dire...

Cahuzac,  on l'a tous compris, est cuit, il ne prend même pas la peine de nier, mais il faut attendre la fin de l'année, les derniers votes à l'Assemblée et au Sénat sur le budget 2013 et sur les nouveaux impôts. Il n'a pas le choix, il faut préserver les apparences jusque-là. Ensuite, il démissionnera. Et comme le concède Médiapart, il est très peu probable que l'enquête aboutisse au final à une condamnation : sans la coopération de Cahuzac, aucune des affirmations des journalistes d'investigation n'est vérifiable dans des paradis fiscaux qui garantissent le secret bancaire. Cahuzac reviendra quand tout cela sera affaire classée, ou disparaîtra avec le sentiment d'une injustice, d'avoir trinqué pour tous les autres. Quoi qu'il en soit, sa carrière est niquée.


L'affaire Cahuzac., c'est la révélation d'une pratique fréquente, qui va de l'homme d'argent, du médecin réputé, qui se lance, aux cadors, aux kingpins à la Sarko-Villepin, qui se font la guerre pour les rétro-commissions des grands contrats d'État. Et comme toutes les grandes affaires révélées depuis une vingtaine d'années, de la MNEF à Bettencourt, de Taïwan à Elf, de Takkiedine à Djouhri, de Grosdidier à Cahuzac, une vaste hypocrisie française sur le financement de la vie politique.



Le Telecran
Les deux affaires Cahuzac | Rue89

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