vendredi 23 novembre 2012

Perte du Triple A de la France : A qui profite le crime ?


Comment ne pas évoquer une dégradation par procuration de la France via la presse britannique, laquelle se complait dans le French bashing et l’euroscepticisme pour mieux faire oublier l’état catastrophique des finances britanniques et les sommes colossales englouties dans le sauvetage de Royal Bank of Scotland (et autre Lloyds Banking ou Northern Rock).


Sur la perte du triple AAA de la France...


A qui profite le crime ?
Naturellement aux « hedge fund » qui font la majorités des volumes ( et manipulations sur le CME et autres bourses ).
Et le plus grand manipulateur est bien entendu « BERKSHIRE HATHAWAY INC. »( qui n’est pas un hedge fund)

Il est actionnaire majoritaire de Moody’s avec 12,75 %.(donc il fait la pluie et le beau temps).
Goldman Sachs lui appartient avec le fameux prêt de 5 milliards de dollars en 09/2008, sans se prêt il n’y aurait pas de Goldman Sachs à ce jour. ( nul n’ignore l’influence de Goldman Sachs sur les marches et les politiques économiques des diffrents pays de l’OCDE.
Comme quoi la manipulation a toujours existé et n’est pas prêt de s’arrêter.

Mais soyons honnête, je ne connais pas un seul fond tel que « BERKSHIRE HATHAWAY INC. » qui enrichisse ses clients et ne les ait pas déjà plumés à plusieurs reprises.


Marché ! quel marché ?

« Le « marché », aujourd’hui, c’est 4 ou 5 intervenants [ à Londres et à New York] qui décident souverainement de ce que vont faire les indices…
Quand vous voyez qu’on est capable de mettre sur la table 10, 12, 15 milliards pour soutenir Apple, vous imaginez : 1% seulement du chiffre d’affaires fait sur Apple permet de tirer ou de faire s’effondrer n’importe quelle valeur du CAC 40 de 5%… ».



La France rétrogradée en seconde division par Moody’s

La France, elle, ne tirera aucun avantage de la perte de son Triple A après le coup d’éclat de Moody’s. Sur le fond, cette dégradation à “AA1″ n’est pas une surprise absolue. Sur le timing  en revanche, l’annonce de Moody’s fait un peu l’effet d’un crochet au foie décoché alors que la France n’avait pas encore resserré sa garde.

Elle avait commencé à le faire après la une très critique  de The Economist concernant l’Hexagone.

De nombreux experts pensaient que le décompte d’une dégradation était amorcé depuis l’adoption du collectif budgétaire 2013, lequel repose sur des hypothèses de croissance un peu irréalistes (du point de vue des marchés).

Mais si le décompte devait partir de 10 pour atteindre zéro — avec la possibilité de l’arrêter à tout moment en cas de changement favorable du tableau conjoncturel — les investisseurs pensaient que l’on en était à six ou cinq (semaines)… et pas à deux ou un (jour[s]).

Cette dégradation amène rétrospectivement à se poser des questions. Soit personne ne savait rien et les 3% de hausse du CAC 40 correspondent à un emballement haussier purement technique que l’actualité du jour ne justifiait pas. Soit quelques opérateurs savaient et c’est pourquoi ils ont déployé tant d’énergie pour faire grimper les cours hors de proportion, mais en prenant la précaution d’employer le minimum de capitaux possibles.

Sachez par exemple qu’il s’est échangé lundi cinq fois plus de volume sur le seul titre Apple (l’équivalent de 16 milliards d’euros) que sur les 40 valeurs du CAC — lequel se trouve ravalé au rang d’indice boursier de seconde zone.

Olivier Demeulenaere – Regards sur l'économie | L'actualité économique et financière analysée sans concession ni langue de bois

La Chronique Agora

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