jeudi 27 septembre 2012

Violences entre manifestants et policiers à Madrid : bientôt en France ?




Grand changement inévitable en Espagne
Témoignage : "Je suis une espagnole mère célibataire de 50 ans, enfant de 13 ans, sans travail depuis bientôt 4 ans, survivant avec 426 € jusqu'en Octobre 2012 - Et après ? Non seulement mon âge est un handicap, mais aussi le fait de ne pas être mariée, du moins ici, on me déconseille de le mettre sur mon CV à l'Agence pour l'Emploi. Et voir tous ces gens qui nous représentent dans la rue, à Madrid, font que les larmes coulent, du moins pour moi !!! Mon métier, traductrice de français, ma famille moitié argentine, belge, française et espagnole, et ma fille, Canarienne, des îles..."

Les espagnols sont très en colère contre leur caste politique, tous partis confondus. Il y a trop de cas de corruption qui demeurent impunis. La liste est longue des agences de l'Ëtat, des régions et des municipalités qui sont de véritables usines à gaz gérées par des amis ou parents de politiciens. Par exemple, à Castellon et à Ciudad Real on a construit des aéroports qui ne sont desservis par aucune compagnie áerienne (de bonnes commissions ont dû ëtre versées) Le parasitisme institutionnel et la corruption sévissent dans tout le pays. A Ourense, en Galice, on vient d'arrêter le chef de la police municipale...
 Les Espagnols se sentent depossédés de leur souveraineté depuis que la crise les frappe : ils se font preter de l'argent par l'UE, le gouvernement fait passer ses mesures par decret sans passer par le parlement, la classe politique en général parait de plus en plus en décalage et totalement dépassée par les problèmes du pays. Enfin conséquences de toutes ces incertitudes, les revendications identitaires, notamment catalanes, prennent un nouveau souffle et ne font qu'agraver une situation sociale deja bien creusée. La Monarchie des Bourbons vacille, l'automne espagnol débute.


Je jour ou cela va arriver en France...
Connaissant le peuple français, jamais il n’acceptera que l'on divise sont salaire par 2 et que l'on augmente toutes ses impôts. 
Et pourtant c'est ce que l'Europe demande aux peuples Grec et Espagnol en ce moment. Accepteriez-vous cela au non de la liberté du capitalisme ? En tout cas si on reste dans la zone euro, on y va tout droit, on ne peut pas redresser un pays sans relance de la croissance, en vidant les poches des concitoyens on baisse forcément la consommation des ménages et donc la croissance, seule une politique de grands travaux aurait pu relancer les emplois direct et induit et de ce fait relancer la consommation.
 Cela aurait bien entendu creusait le déficit sur le court terme, mais en recréant des emplois on aurait recrée des "imposables consommateurs" et donc des revenus "taxables". L'austérité ne fera qu'accroitre la pauvreté et bientôt le peuple de France connaitra lui aussi la faim, et le peuple de France ne bouge que lorsqu'il a faim ça l'histoire le sait bien.

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