De l’islamophobie, vous dites?!?
Publié le Septembre 19, 2012 par Philippe Torreton
Chers messieurs Moussaoui et Boubaker,
Autant vous le dire tout de suite je vous trouve plus lamentables que les plus fervents défenseurs d’un Islam radical hurlant leur haine dans les rues du Caire ou de Tunis. Eux au moins peuvent être considérés comme des fanatiques, c’est à dire des êtres conditionnés par des plus malins qu’eux car le QI d’un fanatique religieux qui hurle devant les grilles d’une ambassade, d’un théâtre parisien ou dans un territoire occupé est en général inversement proportionnel à celui qui les manipulent, eux pour le moins ont la pauvreté, l’illettrisme, ou la peur comme fausse excuse. Mais vous, messieurs Moussaoui et Boubaker vous n’avez pas d’excuse , à moins que l’hypocrisie et la lâcheté en soient une…
Vous, comme les fous de dieux que vous êtes censés combattre en tant que représentants du culte musulman en France, en tant que leaders d’opinion, vous invitez les Musulmans de France à prendre la rue, à jeter des cailloux, à hurler comme des fous en leur disant que ces dessins sont des insultes, et des provocations…
La liberté d’expression ne se discute pas, il n’appartient pas à un Premier Ministre ni à un ministre des affaires étrangères, ni à un prêtre, ni à un Imam, ni à un représentant du culte musulman, ni à un éditorialiste de dire si un journal a raison de publier tel ou tel article, telle ou telle caricature, ni même à vous…. Seule la justice dans les pays libres comme le nôtre peut être saisie afin de juger ensemble s’il y a un délit. En revanche vous avez le droit de ne pas trouver cela drôle, c’est à dire messieurs, vous pouvez critiquer.
Face aux caricatures de Charlie hebdo, vous auriez dû au pire les ignorer mais en tant que citoyen français vous auriez dû les défendre, oui les défendre, si vraiment l’Islam est une religion d’amour comme vous le dites, et je n’ai aucune raison de ne pas vous croire. Mais alors expliquez à vos ouailles ce que c’est que la tolérance, l’humour, la moquerie…et la critique.
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