Une question de temps
Une petite image vaut mieux qu’un long discours…
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Entre août 2008 et août 2012, la BCE a injecté 849,8 milliards d’euros dans l’économie (essentiellement via les deux LTROs à 36 mois) ; soit un quasi-doublement de la base monétaire. Pourtant, contrairement à ce que prédit la théorie quantitative de la monnaie, nous n’observons pas d’accélération sensible de la hausse des prix.
La raison – exactement comme aux États-Unis – est extrêmement simple : cet argent est, dans son immense majorité, resté sur les comptes des banques auprès de la BCE (i.e. leurs comptes courants et/ou leurs comptes rémunérés). Fin-août 2012, ces réserves excédentaires (augmentées du solde des comptes rémunérés) atteignaient 746,3 milliards d’euros – 88% de l’injection monétaire des 4 dernières années.
Le 11 juillet, la BCE a eut beau cesser de rémunérer les dépôts des banques, rien n’y a fait ; elles se sont contenté d’arbitrer entre leurs comptes et l’argent est resté à la BCE. Toute la question tient en quatre mots :
Combien de temps encore ?
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