De l'air madame !
Alors que François Hollande serre toutes les mains et embrasse quasiment toutes les joues, sa compagne est nettement moins allante, elle garde le plus souvent ses lunettes de soleil sur les yeux et maintient une réserve. "Et Trierweiler, un bisou!", crient un homme et sa femme pour la dérider, alors elle se plie à l’exercice et les embrasse. Une jeune fille claque la bise au Président et lance en se marrant à sa compagne : "Un petit tweet!" La première dame ne peut cette fois-ci réprimer un sourire.Valérie sera présente à mes côtés lorsque le protocole l’exigera, ce n’est pas très fréquent
La consigne était claire, "mettre de l’ordre". "Il devait s’expliquer, et après avec les vacances, les gens auront oublié toute cette histoire", décrypte un proche du chef de l’État, qui avait évoqué ces démêlés avec lui. En échange, Valérie Trierweiler devait être discrète et acceptait de ne faire sa réapparition publique qu’en ce 14 juillet, comme c’est la tradition pour les compagnes des chefs d’État et des ministres. Pour mettre un point qu’il espère final à cette séquence de vaudeville ou de thérapie familiale, François Hollande a donc parlé. Sans affect, pour un Président si pudique dont les mots ont été pesés : "Je suis pour une claire distinction entre vie publique et vie privée, je demande à mes proches de respecter cette distinction. Je suis donc pour que les affaires privées se règlent en privé. Les Français sont comme moi, ils veulent que les choses soient claires."
Puis, il affirme sa légitimité issue du suffrage :
Les Français veulent que "l'Etat soit dirigé par celui qu'ils ont choisi et qu'il n'y ait aucune interférence", a-t-il observé. (et toc!)
En clair : c'est moi qui commande !
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