vendredi 29 juin 2012

Valerie Trierweiler principalement désavouée par les femmes françaises

69 % des Français désapprouvent le tweet de Valérie Trierweiler


Et le “ tweetgate ” dans tout ça ? L’affaire a pris de telles proportions que “ Gala ” se fend cette semaine d’un “ sondage exclusif : les Français jugent la première dame ”. Et autant vous le dire, ça rigole pas ! “ 76 % des Français ” estiment en effet qu’en balançant son message sur Twitter, Valérie Trierweiler “ a mêlé sa vie privée et sa vie publique ” et “ 45 % ” qu’“ elle occupe une place trop importante dans la vie politique depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République ”. En toute logique, “ Les Français jugent majoritairement — à 69 % — que (la première dame) a eu tort de prendre position publiquement dans le cadre des élections législatives ”. Le magazine le note en coin : “ 81 % des sympathisants de gauche condamnent ce geste, contre 57 % seulement des sympathisants de droite ”. Ca aussi, c’est assez logique… hmm ! 





Les femmes pas solidaires de Valérie Trierweiler


Mais venons-en au plus fâcheux — et peut-être au plus important. “ Gala ” le souligne : “ Valérie Trierweiler bénéficie d’une image mitigée auprès des Français ”. 43 % d’entre eux, seulement, ont en effet une “ assez bonne opinion ” d’elle ”. “ Pas de solidarité féminine la concernant, appuie le mag : 54 % des hommes ont une bonne opinion d’elle contre 45 % des femmes ”. Argh, c’est le pompon ! “ D’après notre étude, aux yeux de nos concitoyens, les mots qualifiant le mieux l’attitude de Valérie Trierweiler se structurent autour d’une “ jalousie ” perçue dans le propos et d’une “ irresponsabilité ” relative aux conséquences anticipées de ce message ”, décrypte Jean-Daniel Lévy, directeur du département Opinion & Corporate chez Harris Interactive. (…) “ Sur le terrain, beaucoup d’électrices ont trouvé choquante l’absence de Ségolène Royal à la cérémonie d’investiture de François Hollande. Il y a une certaine empathie à son égard ”, confie un élu socialiste ”. Ah, ben, elle a gagné sur tous les tableaux, Valérie, on dirait !





Valérie, une Lady Di qui n’a pas conquis les coeurs


La première compagne va-t-elle — peut-elle — “ rentrer dans le rang ” ? “ Rien n’est moins sûr, diagnostique “ Elle ”. Son admiration pour Danielle Mitterrand laisse même présager du contraire, comme l’explique la journaliste Catherine Nay : “ Si Danielle Mitterrand se permettait de gêner son mari, c’était par mesure de rétorsion : tu as une double vie ? Je soutiens Fidel Castro ! C’était un pacte entre eux. Valérie Trierweiler semble aussi agir contre le Président mais pour des raisons opposées. Comme elle lui a beaucoup sacrifié — elle a quitté son mari, mis sa carrière entre parenthèses, troublé le quotidien de ses trois enfants… — que c’est une femme qui s’est mariée deux fois, qui aime le mariage, elle en veut probablement à François Hollande de ne pas l’épouser ”. (…) Peu importent les institutions, peu importe son compagnon, poursuit le mag. Un brin Lady Di, Valérie Trierweiler veut passer avant la République. Mais Diana Spencer avait déjà conquis les cœurs. Elle, n’est pas encore “ l’atout cœur de France ”, comme elle a envisagé d’être appelée, hésitant avec un désarmant “ Première journaliste de France ” ”. Le sondage de “ Grazia ” est là pour en attester, en effet…





Valérie et “ le fait de la princesse ”


Un peu princesse, la première dame ? Interrogée par “ Elle ”, la réalisatrice Catherine Breillat le pense aussi. “ A quel titre est-elle intervenue ?, s'interroge-t-elle. Elle habite à La Rochelle ? Non. Elle est journaliste politique ? Elle ne l’est plus, et, si elle estimait Ségolène Royal pas assez compétente, elle ne nous a pas expliqué pourquoi. Elle parle au nom du PS ? Au contraire. Sa légitimité de parole ne vient que du Président. C’est le fait de la princesse. Elle n’est rien sans lui, nous ne l’avons pas élue. Et elle a trouvé le moyen de le ridiculiser et de s’insulter elle-même dès sa première intervention de Première dame, en provoquant des réactions d’une mysoginie crasse. On a envie de lui dire : “ Sois belle et tais-toi ”. L’inverse de ce qu’elle aurait souhaité ”. Dur, mais pas mal vu…




Valérie pourrait renoncer à sa fonction de Première dame


Moins accusatrice, plus "en empathie", l’écrivain Marie Darrieussecq met le doigt sur un fait qui pourrait, peut-être, régler une partie du problème... “ Valérie Trierweiler est condamnée à une discrétion qui va à l’encontre de son exigence de liberté, constate-t-elle, toujours dans “ Elle ”. La fonction de Première dame est obsolète et, à mon avis, pathogène. Elle n’est pas à inventer, elle est à abandonner ”. Si l’idée n’est pas facile à mettre en œuvre, elle pourrait bien faire son chemin… “ Elle ” le souligne en effet en conclusion : “ Beaucoup des proches (de Valérie Trierweiler) pensent qu’elle pourrait renoncer à son bureau à l’Elysée et à ses conseillers de Première dame pour préserver sa liberté et sa carrière. Et mettre fin à une situation paradoxale. Elle serait en train d’y réfléchir ”. Si c’est vrai, ce serait une sacrée révolution… Mais cela suffira-t-il à tout pacifier ?


lire l'article d'origine : Revue de presse people

1 commentaire:

Sarah a dit…

"Valérie pourrait renoncer à sa fonction de Première dame"

Je croyais qu'elle allait quitter le Président pour un instant là! Silly me, elle aime trop le pouvoir pour faire cela.