dimanche 10 juin 2012

Le fascisme financier de l' Europe sauve les banksters mais pas les nations



La BCE au secours du capitalisme et du patrimoine des actionnaires des banques espagnoles, on hallucine !


L'ultra libéralisme est aux abois. Pour aider les mauvais joueurs à se refaire, la « Banque de la Commission Européenne » prête sans compter et sans contrepartie de la monnaie de singe garantie au final par l’argent public.


Les banques espagnoles, comme d’autres, qui sont renflouées ne devraient plus appartenir à leurs actionnaires, mais à leurs clients, car au final c’est de leur argent dont il s’agit.


Mais cela ne semble pas être dans la philosophie de la BCE. Libertarienne plus que libérale, elle s’applique à défendre les intérêts d’un capitalisme accumulateur de richesses financières aléatoires concentrées dans quelques mains d’actionnaires irresponsables, grâce à l’argent public puisé dans la poche des citoyens.


Cette application des vases communicants de l’argent ne doit plus être acceptée par les populations.


Une banque qui a failli doit appartenir à ses clients qui en deviennent sociétaires à l’image de certaines Banques Mutuelles.


Ces nouvelles banques mutuelles doivent être isolées du marché financier pour se consacrer exclusivement au service de l’économie réelle et ne plus alimenter le fantasme d’un capitalisme purement financier qui assurerait sa prospérité et sa pérennité en se désincarnant du travail des êtres humains.


Voilà comment se résume l'action de l'Union européenne : sauvetages monétaire et bancaire ignorance toujours un peu plus flagrante des peuples du Vieux continent. L'injection massive de capitaux dans les banques européennes hypothèque gravement notre avenir en ajoutant quelques milliards de plus à la facture tandis que la production européenne de richesses réelles, j'entends par là non boursières, tombe de plus en plus bas... On connaît tous ce cycle...


Cette Europe-là n'a jamais été l'Europe sociale, celle des citoyens, mais l'Europe de technocrates, de banques, de grands argentiers... Pour une fois, cette Europe dévoile sa vraie face.


Le chef du gouvernement espagnol fait de la manipulation pour pas faire peur aux peuples.
l'Europe n'a riens sauvé, après la crise de l'euro, maintenant on va rentrer dans une nouvelle crise qui sera encore plus destructrice  pour les banques la crise monétaire.