vendredi 18 mai 2012

L' Europe : des pères fondateurs de la CECA aux banksters du MES

Ce sont des décsions politiques qui sont à l'origine des maux de l' Europe, et il faut remonter le fil de l'histoire. 
En 1972 Pompidou qui n'aime pas le tête à tête avec l'Allemagne fait entrer le Royaume-Uni dans l'UE. 
Le ver est dans le fruit car tout le monde sait que le R-U s'opposera toujours à une marche vers une fédération européenne voire vers de simples règles communes de fonctionnement acceptées par tous comme on les avait élaborées, avec parfois bien du mal, pour la CECA, Euratom, le marché Commun, la PAC.


 Ensuite on a accepté sans broncher les pays du sud sortant des dictatures pour les ancrer dans la démocratie. Au moins pour la Grèce on a été peu regardant. On a aussi accepté l'Irlande et sa fiscalité qui nous dépouillait de nos entreprises et enfin en 2002 on a ouvert grand les portes vers l'Est toujours au nom de la démocratie mais sans réussir une fois encore à se mettre d'accord sur les règles de fonctionnement. 


 En fait depuis la fin du couple Kohl Mitterrand on n'a plus eu ni à droite ( Chirac, Sarkozy) ni à gauche ( Jospin) ni en Allemagne (Schröder, Merkel), d'européen convaincu capable d'oublier son court terme électoral national pour une grande ambition. 
Est-il trop tard alors que les peuples se détournent de cette union, qui est de plus en plus sinomyme de malheur (crise) et d'autoritarisme (référundums pour du beurre).


Le monde se berce d'illusions de croire que les milliards du FESF ou MES ne sont pas déjà perdus ! 
Mais la facture (1 billion d'Euros déjà perdus) est à envoyer à Goldman Sachs, qui avait monstrueusement falsifié les comptes de la Grèce, puis qui a créé les produits subprimes empoisonnés, puis qui a parié contre ses propres produits, créant la crise des subprimes, ce qui a endetté massivement les PIIGS, obligés de sauver leurs banques subprimées par Goldman Sachs, puis qui a ensuite parié contre les PIIGS surendettés à cause de Goldman Sachs, gagnant les milliards que les Européens perdaient à essayer de sauver leurs PIIGS! 


Un plan digne de Machiavel, en six coups diaboliques prévus d'avance, et le septième coup va suivre incessamment !