La crise dans laquelle nous sommes, c'est celle de la loi du marché, qui stipule que la compétition acharnée entre humains est le meilleur moyen de gérer la planète.
Derrière ce mot galvaudé de compétitivité, se niche l'idéologie ultra-libérale qui nous a menés où nous en sommes. Si nous suivons les règles de ce jeu, nous avons perdu d'avance.
La seule façon de gagner, c'est de jouer à un autre jeu. Un jeu de coopération, d'enrichissement mutuel. La société est elle capable de s'en rendre compte ? La crise n'est pas encore assez forte, le système n'a pas encore assez démontré son inefficacité.
Il y a un fait fondamental : le Produit Intérieur (ou National) Brut des pays occidentaux a doublé ou triplé, suivant le nombre de décennies que l'on considère...
Il n'y a donc aucune raison objective de continuer à adopter des mesures tendant à appauvrir, ou diminuer les services publics offerts à notre population.
Un autre fait, très peu contesté, est qu'il y a eu un accroissement continu et important des inégalités entre riches et pauvres et le "cirque" actuel sur la "Dette" n'est rien d'autre qu'une manoeuvre pour franchir une étape supplémentaire dans cette direction.
Les promoteurs de l'Austerité et de la Compétitivité entre les prolétaires, ou de la jalousie entre jeunes et retraités, ou entre fonctionnaires municipaux et bourgeois avec berline allemande et piscine, défendent en fait le point de vue d'une haute oligarchie (avec yacht et jet privé) qui cherche à échapper à la seule solution raisonnable, et par conséquent inéluctable : un Défaut généralisé mais selectif sur la Dette, à un niveau mondial.
Déclarer "nuls et non avenus", non convertibles, les bénéfices de la spéculation et de la fraude fiscale qui en pratique, ne sont que des données dans des ordinateurs au Luxembourg, en Suisse ou dans quelques pays exotiques: cela s'efface d'un clic de souris : moins romantique que les "Emprunts russes", qui eux, au moins, étaient des feuilles de papier superbement enluminés !
C'est ce que François Hollande appelait "lutter contre la Finance". La question n'est pas de savoir si un homme seul aura la force ou le courage de réaliser cet exploit : il suffit d'attendre que "le fruit mûr tombe de l'arbre"....Et il semble bien que cela ne va plus tarder pendant des quinquennats !
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