La crise sécuritaire en Syrie menace de se propager aux pays voisins , Turquie et Liban.
Les puissances régionales sont tellement liées aux évènements syriens qu'il est temps, selon le quotidien britannique de "prendre des mesures décisives".
Les membres de l' alliance atlantique, l'OTAN, ont l'obligation d'intervenir fermement contre la Syrie avant que le conflit ne se propage, selon le journal The Guardian :
"D'un point de vue stratégique, la tactique occidentale de non-intervention a généré d'énormes manquements. Les incidents en Turquie et au Liban illustrent bien l'absurdité de l'argument de non-intervention, selon lequel une intervention directe de l'Occident entraînerait une propagation du conflit. La Syrie brûle et la situation est hors de contrôle. L'incendie s'étend déjà. … Tous les différents scénarios [catastrophe] restent dangereux, préoccupants et imprévisibles. Mais chaque journée de combat qui passe rend de plus en plus probable leur réalisation."
le journal explique Obama s'est délibérément tenu à l' écart depuis son accession au pouvoir de la statégie guerrière de G.W Bush constant à imposer la démocratie et la libereté par la force armée.
"Peut-être était-ce compréhensible à l'époque (en 2009), compte tenu du fiasco en Irak et du bourbier Afghan". Mais, ajoute le quotidien, maintenant, "la réticence d'Obama ressemble désormais à une opportunité manquée, étant donné l'impact spontané et pro-démocratique des révolutions arabes du début 2011."
En conclusion l'article rejète toute intention belliciste et se justifire derrière l'urgence humanitaire
"Ce n'est pas un argument en faveur d'une invasion de la Syrie par l'Otan . Mais étant donné l'ampleur de la souffrance humaine au sol, après avoir essayé et testé des mesures telles que la mise en place de couloirs humanitaires reliés à la Turquie et protégé par une zone d'interdiction de survol, la situation actuelle ne peut pas être prolongée plus longtemps car elle menace de dégénérer".
Voila qui exprime parfaitement la vielle technique impérialiste déjà utilisée par Jules César en personne :
DÉSTABILISER ET INTERVENIR.
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