jeudi 23 février 2012

Grèce : salaires négatifs pour les fonctionnaires, et soupçons de trahison contre le PASOK

Grèce : l' euro en délire complet, certains travailleurs percevront un salaire négatif
Jusqu'à 64.000 enseignants, employés municipaux, travaillent sans salaire
                                                                     le PASOK m'a tuer


La compressions de la masse salariale pour les travailleurs du secteur public est en phase d'être finalisée. Les amputations de salaire seront rétroactives depuis le mois de novembre 2011. Résultat escompté: Jusqu'à 64.000 personnes travailleront sans salaire ce mois-ci, et seront même invités à rembourser le "trop perçu". Parmi eux 21.000 enseignants, 13.000 employés municipaux et 30.000 fonctionnaires d'état.


Nous pensions avoir tout vu. Ce n'ètait qu'un début. Le pays berceau de la démocratie en Europe (L'agora) et symbole de résistance farouche (les guerres médiques contre l'Hyper Empire perse), s'est surpassé encore une fois. Ce mois-ci certains Grecs auront à payer pour avoir le privilège de travailler . 


Pendant ce temps là ça chauffe pour le PASOK (parti socialiste grec)
L'Agence de statistiques économiques de la Grèce est soupçonnée d'avoir exagéré le déficit budgétaire 2009.
Le Parlement grec a voté la création d'une commission d'enquète sur les activités l'agence de statistiques du pays, car suspectée d'avoir exagéré le déficit de 2009. 168 députés sur 300 (les 300!) ont voté  pour , 76 contre, le reste s'étant abstenu.


Un membre du conseil de l'agence grecque des statistiques a dit plus tôt que le déficit budgétaire du pays a été délibérément gonflé par le gouvernement socialiste du PASOK , qui est venu au pouvoir en fin 2009, rapellons que cette annonce du déficit RÉEL de la Grèce de manière imprudente et tonitruante avait immédiatement provoqué la dégradation du pays et sa mise sous tutelle par la désormais célèbre "troïka" (UE BCE FMI).


Cette annonce  ultra médiatisée du déficit budgétaire record a provoqué une crise de confiance envers la Grèce, qui a perdu l'accès aux marchés internationaux des capitaux. En 2010, l'UE et le FMI ont accordé un prêt à la Grèce de 110 milliards d'euros en échange de promesses de réformes qui ne sont jamais venus tellement les oppositions multiples ont été nombreuses. Malgré cette aide, la situation en Grèce a continué à se détériorer. Cette semaine, l'Eurogroupe a décidé d'allouer un deuxième pret à la Grèce, un soutien financier de 130 milliards d'euros.
 Les prêteurs privés ont du radier jusqu'à 100 milliards d'euros de dette.
                                         merci Georges, on y serait jamais arrivé sans toi


Rapellons également que cette crise mondiale de la finance débridée s'est instantanément muée en crise des PIIGS (litetralement les cochons, prononcez "cofon" à l'allemande), de l'europe sociale irresponsable, bref, du pain benit pour les USA qui pendant ce temps là monétisaient tranquillement leur pyramide de dette en la faisant payer aux consommateurs du monde entier. La hausse des matières premières agricoles aura eu raison des régimes dits "socialistes" du magreb autoritaire.


C'est georges Papandreou qui a hurlé à qui voulait l'entendre que son pays était ruiné, il aurait pu faire ça plus discrètement, ne serait-ce que pour laisser un peu de manoeuvre économique à la Grèce qui depuis cette annonce malheureuse n'a cesser de souffrir au dela du raisonnable.
C'est encore ce même Georges Papandreou qui annonce un référendum le jour même ou le plus grand courtier en bourse des Etats Unis, MF global, a fait faillite. Et devinez de quoi les médias ont parlé ? 
Merci Georges ! ou plutôt "thanks !"

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