lundi 14 novembre 2011

Eva Joly, Cécile Duflot, Jean Luc Melenchon : la coalition "tout sauf Hollande".

Le commandement de l'ensemble de la gauche est encore loin d'ètre aquis pour François Hollande


Poussé dans les cordes par Eva Joly qui veut compter dans la rédaction du programme du Parti Socialiste, même si cela peut faire capoter les tractations entre EELV et le PS, françois Hollande est en pleine tourmente. 


Ridiculisé par Jean-Luc Mélenchon, le patron de l'extrème gauche qui plaisante en le qualifiant de "capitaine de pédalo" il risque même de devenir médiatiquement insignifiant.


François Hollande doit désormais gérer ce qu'il affectionne le moins : élever la voix et siffler la fin de la récré alors qu'il a toujours préféré obtenir le compromis (la fameuse "synthèse molle" selon Benoit Hamon).


Martine Aubry avec son tempérament frondeur n’aurait pas attendu longtemps avant de répliquer sèchement en envoyant en plus quelques remarques bien vexantes à l'égard de ses détracteurs.


Cette passe d'armes qui préfigure le grand affrontement du primptemps 2012 qui va demarrer incéssament sous peu entre le candidat du PS et le Président sortant Nicolas sarkozy. Oui mais avant ça, François Hollande devra prouver à l'électorat potentiel du PS qu'ils n'a pas fait une erreur en votant pour lui à la primaire socialiste. 
François Hollande devra faire oublier son image de "Flamby-Culbuto" et prouver  qu'il est le challenger incontournable qui pourra battre Nicolas Sarkozy en 2012.


Des centrales nucléaires en échange de circonscriptions ?
D'abord ne pas capituler face à EELV pour obtenir un accord en vue des Législatives 2012, ce qui serait vu par l'ensemble des spécialistes de la vie politique française comme une défaite face à la gauche de la gauche.
Exigeant un arret du projet industriel de l’EPR de Flamanville ainsi qu'un engagement daté pour une sortie du nucléaire, la direction d'EELV met la pression sur le candidat PS et prends l'opinion médiatique à témoin.


Jean François Copé et jean Luc Melenchon unis contre les accords PS EELV ?
Il devra également éviter le traquenard du chef de l’UMP, Jean-François Copé qui, en général politique accompli, essaye de déposer une peau de banane sur le chemin de François Hollande en l'enjoignant de cesser toutes négociations avec les verts d'Eva Joly "dans l'intéret de la France".


Une autre urgence qui s'impose à François Hollande, est de répliquer rapidement et sans équivoques à jean Luc Melenchon qui manie à nouveau l’insulte en traitant le candidat du PS de "capitaine de pédalo" qui se présente "pendant la saison des tempêtes". 
Cette acte fort de politique tribunicienne est indispensable à François Hollande afin de s'affirmer dans l'arène politique. 


  


François Hollande doit refuser l'insulte ou l'invective sinon les presonnalités du PS qui ont rallié son projet partageraient le poids du  ridicule avec lui. Il doit maintenant se faire entendre clairement, et pas par une gesticulation ou une boutade qui ne montrerait que son sens de l'humour et pas sa détermination.

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