POLITIQUE - France 2 a proposé une nouvelle formule aux candidats...
Ne pas tomber dans l’affrontement, prendre de la hauteur sur les sujets d’actualité, le tout sans être lénifiant. Le défi que se sont imposé France Télévisions et les six candidats aux primaires pour ce premier des trois débats télévisés, jeudi soir, est de taille, les discussions ont déroulé une partie de l'été, «dans un esprit cordial», selon un cadre de Solférino.
Réglé à la minute près
Effrayé par l’ennui provoqué par les grands oraux de 2006 (les trois candidats derrière des pupitres pontifiant sans se parler directement), France 2 a proposé à toutes les parties de scinder l’émission en trois parties: chaque candidat s’exprimera pendant une minute sur le sens de sa candidature (le tirage au sort, mardi matin, a désigné Martine Aubry pour ouvrir le bal), puis ils répondront à tour de rôle aux journalistes pendant dix minutes (7-8 minutes sur la crise, le reste du temps sur un thème choisi à l’avance, la jeunesse pour François Hollande par exemple), avant de débattre tous ensemble pendant 50 minutes. «Le thème principal de la crise s'est imposé de lui même. Nous devons répondre aux questions que se posent les Français», détaille Bruno Le Roux, un député partisan de François Hollande.
Six pupitres de président
La chaîne publique a été particulièrement attentive à traiter tous les candidats sur un pied d'égalité. Tout le monde aura droit à sa loge individuelle et à son pupitre. France Télé qui avait imaginé asseoir les candidats autour d’une table s’est fait rembarrer. «Le pupitre, ça fait plus solennel au moment de parler de sujets graves comme l'économie mondiale. Ça fait plus président», glisse le proche d’un candidat.
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source : minutes.fr
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