Des hommes d'influence – Al-Qaïda aurait-il manipulé Donald Trump et les médias américains ? Par Scott Ritter
Scott Ritter est un ancien officier de renseignement et ancien inspecteur en armement de l’ONU en Irak de 1991 à 1998.
Source: The Huffington Post, le 09/04/2017
La responsabilité de l’attaque aux armes chimiques à Khan Cheikhoun est toujours source d’interrogations.
Il fut un temps où Donald Trump, l’« homme d’affaires new-yorkais devenu président », vociférait en septembre 2013 contre le président Barack Obama à propos de la non intervention militaire américaine contre la Syrie. À cette époque, les États-Unis envisageaient l’utilisation de la force contre la Syrie en riposte aux allégations (désormais largement contestées) que le régime du président Bachar el-Assad avait utilisé des armes chimiques contre des civils de la Ghouta, dans la banlieue de Damas. Trump tweetait alors « avertissement à notre leader très stupide, n’attaquez pas la Syrie, si vous le faites il n’en résultera que du mauvais et les É-U ne retireront rien de ce combat ! »
Le président Obama, en dépit de ses déclarations publiques affirmant qu’il déclencherait une action militaire américaine si la « ligne rouge » de l’utilisation des armes chimiques était franchie, renonça finalement à lancer une offensive. Ce recul était largement fondé sur les avertissements de James Clapper, Directeur du renseignement national, indiquant que les responsabilités de l’utilisation des armes chimiques lors de l’attaque de la Ghouta ne pouvaient être clairement établies.
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