dimanche 30 octobre 2016

Un film à voir au cinéma : Captain Fantastic

Un film à voir au cinéma : Captain Fantastic

Je vous conseille pour cette journée qui dure une heure de plus un très beau film (comédie dramatique) : Captain Fantastic (note record de 18/10 sur Allociné…)

En plus, il y a un clin d’oeil au grand Noam Chomsky dedans 🙂

Je vous rappelle que j’ai aussi créé avant ce blog, ce blog dédié à Noam Chomsky : www.noam-chomsky.fr.

Comme (évidemment) il roupille un peu depuis, je cherche quelqu’un qui serait un peu motivé pour m’aider à l’animer (cela prendra très peu de temps, avec un gros plus si vous connaissez un peu wordpress ou sinon si vous êtes relativement à l’aise en informatique. Me contacter)

Source : Télérama, 12-10-2016

Synopsis

Ben et sa femme détestaient la société consumériste et ont donc tout quitté pour aller vivre dans les bois. Alors que son épouse est à l’hôpital, Ben continue à enseigner à ses six enfants comment vivre en communion avec la nature. Ils les entraînent à chasser, les poussent à dépasser leurs limites physiques et leur fait l’école. Leur monde s’écroule quand leur mère, bipolaire, se suicide. Ben découvre le testament de son épouse. Il est bien décidé à ce que ses dernières volontés soient respectées. Le père de la défunte, qui menace de faire arrêter Ben si il se rend à la cérémonie, compte bien enterrer sa fille alors que la jeune femme voulait être incinérée…

Critique lors de la sortie en salle le 12/10/2016

Par Jérémie Couston

Vivre dans une cabane au milieu des bois, avec des livres, un potager et une canne à pêche, en marge de cette société de consommation aliénante, qui n’en a jamais rêvé ? C’est l’utopie concrète proposée (imposée ?) par Ben Cash à ses six jeunes enfants. Au programme de leur éducation mi-hippie, mi-altermondialiste, en autarcie dans une forêt du nord-ouest des États-Unis : chasse au daim à l’arc, escalade, yoga et cours d’espéranto. Dans cette petite communauté où la religion n’a pas sa place, on ne fête pas Noël mais le « Noam Chom­sky Day », en référence au célèbre linguiste et philosophe. La tête et le corps façonnés par un père à tendance autoritaire, la progéniture semble ne manquer de rien sinon de l’amour de leur mère, récemment hospitalisée pour ­bipolarité. Sa disparition coïncidera avec le désir d’émancipation de l’aîné, qui se verrait bien, enfin, courir le guilledou et entrer à Harvard.

Après une première partie euphorisante, sur la symbiose avec la nature, les joies et les limites d’un système éducatif en vase clos, le film et ses néo-Robinsons entament une mini-révolution, au risque de la déconvenue. A bord d’un vieux bus, la famille Cash se confronte au monde extérieur. A commencer par les parents de la défunte, caricatures un peu grossières du capitalisme triomphant : ils n’ont jamais compris le virage écolo-libertaire de leur fille… Incarné par un Viggo Mortensen en grande forme, Ben est-il le ­superhéros que le titre suggère ? Fantastique ou fantasque ? En tout cas un père idéaliste qui se bat pour ses convictions et pour que ses enfants vivent dans un monde authentique. De quoi forcer le respect.

 Jérémie Couston

Source : Télérama, 12-10-2016

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