lundi 11 avril 2016

Macron sur France 2 : l’attaque du vide

Macron sur France 2 : l'attaque du vide

Hier soir, le ministre de l'économie, qui vient de lancer son mouvement politique, était l'invité du journal de France 2. Une interview à voir tellement elle symbolise les travers de notre vie politique, tant d'un point de vue du fond que de la forme, de l'invité que du journaliste…



Trop plein communiquant, trop vide idéologique

Ce n'est pas le moindre des paradoxes de cette interview que d'avoir réussi l'exploit de ne pas aborder le fond des choses ne serait-ce qu'une seconde, alors que ses positions très libérales font justement toute sa célébrité. Il faut dire que Laurent Delahousse ne l'a pas interrogé une seule fois sur ses idées, préférant se concentrer sur des questions politiciennes dérisoires, comme les réactions de François Hollande ou Manuel Valls à son initiative, ou ses ambitions présidentielles. Une prestation absolument navrante du présentateur du journal de France 2 qui montre qu'il a la même consistance que ses coiffures, de la pure cosmétique. Il n'est qu'apparence, sans la moindre substance journalistique. Mais il est également très significative que le ministre n'ait pas cru bon instant d'aborder les sujets de fond.

Il s'est contenté des platitudes habituelles sur le dépassement du clivage gauche-droite, égratigant à peine ceux, à gauche, qui seraient trop conservateurs et ceux, à droite, qui s'opposeraient à ses projets parce qu'il ne serait pas de droite… Sans rire, il a osé défendre le fait que son mouvement, En Marche, n'était pas une aventure personnelle, sans que Laurent Delahousse ne trouve le moyen de lui dire qu'il était alors étrange de lui avoir donné les mêmes initiales que les siennes… Nous avons donc eu droit à de longues minutes de langue de bois consensuelle sur le dialogue, la volonté de réformer le pays d'une manière radicale, mais de façon concertée. Une interview absolument vide de fond et de réflexion, un effarant concentré de postures communicantes assorties au vide absolu des questions.


Quoi de surprenant dès lors, devant le vide de l'intervention ministérielle, que le Petit Journal ait éplinglé le film de promotion publicitaire d'Emmanuel Macron, qui fait mine de montrer des Français, qui n'en sont pas. Espérons que cette étoile filante superficielle appréciée des médias ait le même destin que bien d'autres de ces étoiles filantes du passé, comme Edouard Balladur. 

1 commentaire:

Unknown a dit…

La condition pour en finir avec le terrorisme
Les populations, victimes du capitalisme, lui-même source et praticien exclusif du terrorisme dans toutes ses variantes, ont toujours été et elles ne peuvent qu’être les victimes du terrorisme !
En finir avec le terrorisme, passe en conséquence, par la nécessité inexorable et conjointe, d’en finir avec le capitalisme.
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En nombre croissant, les populations actuelles, affluent pour l’essentiel de pays où a sévi et où sévit toujours plus gravement le capitalisme, par sa pratique terroriste incluse. Ces populations chassées des Balkans, de l’Irak, la Libye, la Syrie, l’Afghanistan…, ne sont pas des migrants, ce sont des populations déportées, elles sont victimes de nul autre que du capitalisme, de sa rapine colonialiste et du terrorisme dont il est la source et le praticien exclusif !
http://www.mondialisation.ca/la-presidence-francaise-maintient-une-liste-de-personnes-a-assassiner/5470253
http://fr.awdnews.com/soci%C3%A9t%C3%A9/r%C3%A9v%C3%A9lations-la-france-a-mis-en-place-depuis-2007-un-syst%C3%A8me-de-surveillance-massive