Vive manuel quand même?
Manuel Valls malgré ses menaces et ses grands coups de menton n'a eu droit dans l' hémicycle qu'à une majorité circonstancielle de suffrages du aux 41 abstentionnistes de son propre parti. Il a une majorité relative grâce au vote d'abstention...C'est à dire plus de majorité.
Cette "majorité bariolée" révèle l'ambigüité tragique pour la France d'un agrégat de groupes aux convictions totalement contradictoires.
Certes, le programme de stabilité est adopté. Mais à une faible majorité de 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions. Certes, Valls peut se prévaloir d'une majorité de gauche. Mais le souffle n'y est pas. Sur 291 députés socialistes, pas moins de 41 se sont abstenus et les trois élus MRC, apparentés PS, ont voté contre. Près de 15 % du groupe a ainsi fait défaut.
Aucune stratégie politique solide ne peut se dessiner quand celui qui la représente au plus niveau est quasiment absent dans les décisions et quand celui qui la mène est tiré à hue et à dia par ses soi-disant partenaires dont certains sont prêts à le tuer politiquement.
En 2017, ce sera le terme d'un quinquennat caractérisé par un sommet d'incompétences et de reniements. Le PS sera renvoyé là où il aurait dû rester faute de programme, ce qui est bien plus grave que de manquer d'électeurs.
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