mercredi 5 février 2014

PMA GPA : Pourquoi Ils Reculent Précipitamment

Le jour où le PS a vraiment eu peur...



Ils n'ont rien vu venir!


L'irruption inattendue des Français Musulmans dans la manif pour tous, conjuguée au "retrait de l'école" de Farida Belghoul, a complètement surpris et déstabilisé le gouvernement socialiste.

Ce sont là, les raisons du recul de ce gouvernement nouvellement "social-démocrate", soucieux de préserver son traditionnel socle électoral, sans lequel il n'est plus grand chose vu son récent recentrage pro-MEDEF.

L'Elysée et ses conseillers n'ont rien vu venir !


Hollande a peur


François Hollande a développé "une extrême prudence présidentielle" depuis la mobilisation de la Manif pour tous en 2013.

Confronté aux mobilisations en tous genres, des "bonnets rouges" aux lycéens descendus dans la rue après l'expulsion de Léonarda, "François Hollande ne cesse de plaider pour une 'société apaisée'" en Conseil des ministres ou en petit comité.

C'est la raison pour laquelle le gouvernement n'a que très peu communiqué sur le remboursement intégral de la pilule pour les mineures ou celui de l’IVG, tous deux votés en octobre 2012.

Selon un proche du président Hollande, ce dernier ne voulait pas prendre le risque qu’un amendement sur la procréation médicalement assistée [PMA] ne soit déposé à l’Assemblée et que le débat public se focalise sur cette question pendant trois mois.


Courage fuyons!


Ce recul ne peut finalement contenter personne puisque le gouvernement affirme qu'il essayera de proposer cette loi après les élections...

-Pour ceux qui sont contre , ce n'est qu'un recul tactique....

-Pour ceux qui sont pour c'est une perte de temps...


Il n'y a désormais plus (ou peu) d'autorité en France, un gouvernement aux abois a chaque décision qu'il prend, impôts, écotaxe, loi sur la famille etc etc ...

François Hollande a beau parler d’apaisement, c'est le contraire qui se passe.
Quand un gouvernement recule trop souvent (et sous la pression), il finit par ne faire que des mécontents.

Nous rentrons dans une période difficile et à haut risque avec un gouvernement discrédité et honni, n'ayant plus aucune autorité, et un peuple qui a bien compris le pouvoir des manifestations  "spontanée", c'est à dire hors des officines traditionnelles (syndicats ou religions) toutes soumises au pouvoir en place...

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