samedi 7 juillet 2012

BCE : Draghi de Goldman Sachs envoie balader la zone euro




Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a jugé jeudi que les fonds de secours européens étaient suffisants pour gérer la situation actuelle en zone euro, soulignant que son institution n'avait pas discuté de nouvelles mesures de soutien.
« Le FESF et MES, avec les nouvelles modalités (adoptées), sont adéquats pour gérer les risques et contingences que nous envisageons actuellement », a déclaré M. Draghi lors de sa conférence de presse monétaire mensuelle à Francfort (ouest de l'Allemagne).


FESF et MES pourront participer directement à la recapitalisation des banques de la zone euro et racheter des obligations publiques des pays de la zone euro en difficulté, ont décidé les responsables politiques européens la semaine dernière à Bruxelles.


Deux revendications de la BCE, qui elle-même n'intervient plus depuis février sur le marché secondaire de la dette, et ce malgré la flambée des taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie. Elle serait pourtant en droit de le faire en vertu du programme de rachat d'obligations, dit SMP, initié en mai 2010.


Jeudi, M. Draghi n'a pas annoncé de reprise de ce programme comme espéré par les analystes et les marchés, ni annoncé de nouveau prêt sur trois ans aux banques de la zone euro, un autre espoir des investisseurs.





La folie suicidaire du système de la zone euro :

1- Le bilan de la BCE est déjà surchargé d’obligations d’Etats pourries. La BCE est au bord de l’implosion.

2- Donc la BCE ne veut plus acheter d’obligations d’Etats pourries.

3- Donc la BCE demande au MES d’acheter des obligations d’Etats sur le marché secondaire.

4- Problème : le MES est une coquille vide. Le MES n’a pas d’argent.

5- DONC les Etats européens qui sont déjà surendettés vont devoir emprunter des milliards d’euros sur les marchés internationaux.

6- Avec cet argent, les Etats européens surendettés vont pouvoir capitaliser le MES.

7- Ensuite, le MES pourra lever des fonds sur les marchés financiers pour un montant allant jusqu’à 500 milliards d’euros.

8- Avec cet argent, le MES pourra acheter des obligations d’Etats sur le marché secondaire.

9- Exemple : l’Espagne va se surendetter encore plus pour pouvoir fournir des milliards d’euros au MES, qui va ensuite pouvoir emprunter des miliards d’euros, et qui va enfin pouvoir acheter des obligations de l’Etat espagnol.

10- Conclusion : on va empiler des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui existent déjà. La zone euro fonce vers un effondrement systémique.

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